« Les contributions du développement économique local à la mise en œuvre du programme de développement de 2030 », tel est le thème du quatrième Forum mondial sur le Développement économique local (DEL), qui se tient du 17 au 20 octobre à Praia, une ville du Cap-Vert. Durant cette rencontre, les représentants des collectivités territoriales d’Afrique se penchent, entre autres, sur l’économie informelle et le changement climatique. En effet, près de 1 500 participants issus de 120 pays participent à cet événement organisé par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), les CGLU (Cités et Gouvernement Locaux Unis), l’OIT (l’Organisation International du Travail), le FAMSI (Fonds andalou des municipalités pour la solidarité internationale) et l’ORU-FOGAR. Selon ces organisateurs, le forum constitue un lieu d’échange sur le développement économique local. Il vise en particulier à proposer des orientations et des principes d’action pour concrétiser la mise en œuvre de l’ODD 8 (Huitième objectif de développement durable), qui consiste à promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous et l’ODD 17qui promeut les partenariats pour la réalisation des objectifs.
Multisessions. Un accent particulier sera mis sur « la réduction des inégalités par le développement économique local », précise la fiche de présentation du comité d’organisation. Au cours du Forum, CGLU Afrique organise deux sessions le 18 octobre 2017. La première intitulée« Changement climatique et DEL : Comment atténuer les effets du changement climatique tout en favorisant le développement économique local ? », se focalisera sur les opportunités économiques qu’offre la lutte contre les changements climatiques pour les populations y compris les plus pauvres, en prenant appui sur les bonnes pratiques de certaines villes africaines. La seconde session intitulée « Economie informelle entre régularisation et accès pendant des phases de transition », mettra en lumière les questions à se poser quant à la prise en compte du secteur informel dans les stratégies de développement économique local et les réponses qui y sont apportées par les collectivités locales d’Afrique et d’ailleurs.
Antsa R.