Le ministre de l’Industrialisation et du Commerce, Edgard Razafindravahy, a lancé un appel vibrant aux investisseurs belges pour qu’ils considèrent Madagascar comme une destination d’investissement privilégiée. Lors de sa rencontre avec l’ambassadeur de Belgique, Peter Maddens, à Ambohidahy le 6 mars dernier, le ministre a souligné l’importance cruciale de l’investissement étranger pour l’essor industriel de Madagascar. Madagascar, s’inscrivant dans une dynamique de modernisation et de développement, s’efforce d’attirer les investisseurs étrangers. Le ministre Razafindravahy a spécifiquement mentionné la mise en œuvre du programme ODOF (One District One Factory) comme un pilier central de cette stratégie. Il a affirmé que les conditions étaient propices à l’établissement d’industries dans les différentes régions du pays. L’État malgache a mis en place un environnement favorable à l’industrialisation et à l’entrepreneuriat, en collaborant étroitement avec le secteur privé pour élaborer une nouvelle loi sur l’industrialisation. Cette initiative vise à encourager les investissements nationaux et étrangers en simplifiant les procédures et en offrant des incitations fiscales attrayantes.
Potentiels
Le ministre a également évoqué la création de 75 pépinières industrielles à travers le pays, soulignant l’importance de développer l’industrie à partir de la base. Selon l’ambassadeur Maddens, plusieurs entreprises belges ont déjà investi à Madagascar, notamment dans la production de spiruline et d’énergie solaire, avec un succès notable. Cette coopération croissante entre Madagascar et la Belgique ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays. Les investissements belges existants témoignent du potentiel de Madagascar en tant que terre d’opportunités. Avec un environnement propice à l’investissement et une main-d’œuvre dynamique, Madagascar aspire à devenir une destination attrayante pour les investisseurs internationaux, contribuant ainsi à sa croissance économique et à la création d’emplois.
Antsa R.