
Ayant participé à la Journée Afrique Développement et Numérique 2016, Madagascar s’est fait une place dans l’expansion du monde numérique et a amélioré ses compétences dans le domaine.
80 actions prévues pour atteindre huit objectifs durant la période 2015-2017 ! Ce sont les grandes lignes du Plan national d’action Développement et Numérique, établi par le Gouvernement français et auquel s’associe les pays africains. Les 27 et 28 octobre dernier, les ministres africains, en charge du numérique et de l’innovation, ainsi que des représentants du secteur privé se sont réunis à Paris, dans le cadre des Journées « Afrique, Développement et Numérique », organisées par Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat français chargée du Numérique et de l’Innovation et André Vallini, secrétaire d’Etat français chargé du Développement et de la Francophonie. En effet, ces acteurs reconnaissent, que le numérique est le nouveau moteur de la croissance africaine, surtout avec l’essor du mobile. Les innovations et start-up africaines sont aujourd’hui reconnues. De son côté, la France est la quatrième puissance numérique mondiale, première en Europe et également la première dans le monde pour les services de e-gouvernement. Ces rencontres entre entreprises françaises et africaines ont permis d’initier des partenariats, d’organiser leur travail en réseau, de lancer une réflexion sur des initiatives de co-construction de solutions numériques.
Echanges. Parmi les enjeux du Plan d’actions prévu avec la France figure l’amélioration de l’accès à un Internet abordable, sûr, ouvert et multiculturel ; le renforcement des écosystèmes numériques et leur potentiel de création d’activité ; et l’intégration de l’effet multiplicateur du numérique aux projets et politiques de développement. La rencontre de la semaine dernière a permis d’associer les pays africains, dont Madagascar à cette optique. A l’occasion, le ministre Neypatraiky André Rakotomamonjy a présenter l’évolution du secteur du numérique à Madagascar, ainsi que les projets encours et les réalisations faites. Par ailleurs, des représentants de neuf start-up africaines, ont également présenté leurs parcours à succès dans divers domaines comme les infrastructures numériques, les méthodes de paiement, les services de coursiers et le transport intelligent, etc.
Antsa R.