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dimanche, avril 28, 2024
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Développement rural : Vers une formation de 4 000 000 d’exploitants agricoles

Des référentiels de formation agricole et rurale sont établis afin d’améliorer les activités de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dans le pays.

Madagascar dispose d’un potentiel  agricole et en ressources hydriques insuffisamment exploité. En outre, 4 000 000 d’exploitants agricoles dont la majorité est de type familial, sont maintenant identifiés dans le secteur agricole. La valorisation de ce capital humain s’impose afin d’améliorer la production des trois secteurs piliers de l’économie nationale, à savoir, l’agriculture, l’élevage et la pêche. En effet, « un grand besoin de formation spécifique de ces exploitants agricoles est observé suite à la faiblesse de leur niveau d’instruction afin de soutenir le développement rural. D’où l’établissement des référentiels de formation au métier d’exploitant agricole par toutes les parties prenantes », a annoncé le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Roland Ravatomanga, lors de la remise officielle des attestations de formation aux formateurs agricoles et ruraux hier au CNEAGR Nanisana.

Défis à relever. Rappelons que les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ainsi que les ministères de l’Environnement, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et de l’Enseignement supérieur ont contribué à la création de ces référentiels de formation. « Et à l’issue de ces formations agricoles et rurales, les bénéficiaires seront sanctionnés d’un diplôme et certificat reconnu par l’Etat qui travaille d’ailleurs en partenariat avec les établissements et centre de formation, publics et privés, dans toute l’île », a-t-il précisé. « Certes, on a besoin des ingénieurs et des hauts techniciens agricoles mais ces formateurs et conseillers des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs traditionnels, sont indispensables pour accompagner ces producteurs à améliorer et développer leurs activités », a poursuivi le ministre Roland Ravatomanga. Et parlant de la Formation Agricole et Rurale, plusieurs défis sont à relever face au contexte de production. On peut citer, entre autres, des défis environnementaux tels que le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles.

Résultats palpables. En outre, le développement de l’économie de marché, l’urbanisation et la mondialisation constituent d’autres défis technico-économiques qui nécessitent une préparation des exploitants agricoles familiaux à une profonde mutation technologique et d’importants investissements en formation. Pour le cas du GSDM, Professionnels de l’agro-écologie, un grand besoin en conseillers en agriculture de conservation et en agro-écologie s’impose. D’où la formation de 18 formateurs  de ces conseillers afin de mettre en œuvre le projet d’appui à la diffusion des techniques agro-écologiques à Madagascar. « La préservation de l’environnement constitue une grande lacune au niveau des paysans car ils se contentent tout simplement de produire. Cela entraîne par la suite une baisse progressive de leurs productivités », a expliqué Ratsimbazafy Joseph, formateur formé au sein de l’Institut Supérieur de Technologie d’Ambositra.  D’ici à l’année prochaine, « les résultats de ces formations spécifiques seraient palpables au niveau de l’amélioration de la production des paysans bénéficiaires », a conclu le ministre de tutelle.

Navalona R.

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