
30% de la population malgache vivent actuellement en milieu urbain. En 2025, ce chiffre sera à 45%. La prise de mesures sérieuses pour le développement du secteur urbain s’impose, pour ne pas avoir à gérer de graves problèmes d’aménagement dans le futur, selon Tiana Randrianasoloarimina, DG de l’Aménagement du Territoire.
Des projets d’actes législatifs et réglementaires rentrant dans le cadre de l’aménagement du territoire est en cours d’élaboration, pour le développement des villes urbaines et rurales à Madagascar. Hier, des débats simultanés sur la mise en place des cadres politiques institutionnels et juridiques dans la perspective de réforme du secteur urbain et les mécanismes de financements de l’urbanisme opérationnel, se sont tenus au Panorama. En effet, cet atelier, qui se poursuivra ce jour, concerne également la politique nationale de développement urbain (PNU) et ses composantes, dans l’optique où les villes favorisent le développement économique et social inclusif et offrent des opportunités et un espoir durable à tout citoyen. La prise en compte d’une gestion démocratique et transparente des villes, et les financements pour répondre aux défis de l’urbanisation marqueront la journée.
Départ. L’atelier au Panorama vise à identifier les opportunités économiques et les défis que représente l’urbanisation accélérée que connaît Madagascar, selon le DG de l’Aménagement du territoire. « Nous devons avoir une vision à long terme pour éviter une amplification du problème d’aménagement du territoire dans le futur. Avec la nouvelle République, il nous faut une nouvelle approche, sinon le changement serait un échec », a-t-il évoqué. Bref, les débats se poursuivront ce jour et des résolutions sont attendues.
Antsa R.