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dimanche, septembre 8, 2024
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Déversement marin d’hydrocarbure : Madagascar équipé mais c’est loin d’être suffisant

En matière de déversement marin d’hydrocarbure, la peur monte facilement lorsque l’on pense à un cas comme l’AMOCO CADIZ de Mars 1978, qui a provoqué une marée noire de 400 km.

Avec ses 5 000 km de côtes, Madagascar s’expose continuellement à des risques de déversement d’hydrocarbure.

« Contenir et disperser les hydrocarbures déversés ». C’est ainsi que se résument les initiatives de lutte pour la protection des zones présentant des intérêts écologiques, économiques et touristiques en cas d’événement de déversement marin d’hydrocarbure. Lesdites initiatives sont inscrites dans le plan de lutte régionale, sous régionale et nationale, dont la mise en œuvre est gérée par l’OLEP ou Organe de Lutte contre l’Événement de Pollution qui est un organisme rattaché au ministère de l’Environnement et du Développement durable. Pour faire face aux éventuels cas de déversement marin d’hydrocarbure, l’OLEP dispose d’un centre national et de treize (13) centres régionaux répartis dans quelques régions du pays. Outre lesdits centres, l’organisme comptabilise également environ 5 000  agents formés à faire face à d’éventuels événements de pollution marine. Côté matériels et équipements, l’OLEP en dispose mais « ils sont vétustes ». Le cas de déversement portuaire qui a eu lieu à Antsiranana, vers la fin de l’année 2021, démontre l’importance pour le pays de renforcer les mesures et les dispositifs existants afin de protéger les ressources marines mais surtout la population des côtes.

Omniprésents

Si les dispositifs existent, tels que le système de surveillance des activités et évènements marins et la loi 2004-019 portant mise en œuvre des conventions internationales relatives à la protection de l’environnement marin et côtier contre la pollution par les déversements des hydrocarbures, les faits rappellent les menaces qui pèsent sur les eaux marines malgaches. « Près de 7 000 navires parcourent chaque année le Canal de Mozambique et de l’Océan Indien. Huit navires qualifiés d’« ultra large » – pouvant transporter 300 000 à 500 000 tonnes de marchandises – circulent chaque jour dans les zones sus-citées ». Des dangers qui guettent la Grande île chaque jour et qui peuvent toutefois être évités par la performance technique des navires qui sillonnent les mers.

José Belalahy

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