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mercredi, février 5, 2025
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Devises : L’ariary termine l’année, en dépréciation

L’ariary était en difficulté cette année.

Les impacts négatifs de la crise sanitaire se sont particulièrement ressentis sur les cours des changes où l’ariary s’est déprécié

Une année difficile. 2020 l’a été pour la monnaie nationale qui a connu une fois de plus une dépréciation.

Assèchement

A la clôture de la dernière séance du marché interbancaire des devises de l’année, l’euro était à 4722 ariary alors que  le dollar affichait un taux de change de 3860 ariary. Pour rappel, l’euro a démarré cette année à 4105 ariary et le dollar à  3670 ariary. En moyenne et selon le dernier rapport de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM), l’Ariary s’est déprécié respectivement de 7,4% par rapport au dollar et de 12% par rapport à l’euro.  L’ampleur de cette dépréciation s’explique notamment par le fait que le dollar s’est lui-même fortement déprécié par rapport à l’euro. Mais il y a également eu l’assèchement des recettes d’exportation liées à la vanille,   des produits miniers et du tourisme, ou encore la régression des approvisionnements des comptes des entreprises minières. En tout cas, cette dépréciation de l’ariary a notamment provoqué une hausse généralisée du coût de la vie.

Niveau suffisant

Mais la situation n’est pas aussi désespérée qu’on peut le croire. D’après la Banque Mondiale, dans son dernier rapport économique sur Madagascar,   la Banque centrale a été en mesure de gérer la dépréciation de l’Ariary et de maintenir les réserves de change à un niveau suffisant ». « La baisse des recettes d’exportation s’est trouvée partiellement compensée par celle de la valeur des importations, provoquée par le repli de la demande en biens d’investissement et l’effondrement des prix du pétrole (dont les importations représentent 18 pour cent des importations totales). En 2020, le déficit de la balance courante s’est toutefois creusé pour atteindre 4 pour cent du PIB, tandis que les investissements directs étrangers (IDE) se sont affaiblis (Figure 11 ; Tableau 3). La Banque centrale a doublé ses achats nets de devises par rapport à 2019 afin de contenir les pressions sur les marchés de changes. Malgré ces interventions, le niveau de réserves de change est resté confortable grâce aux flux de devises liés aux appuis d’urgence des partenaires techniques et financiers. Si Madagascar possède un régime de change flexible, sa Banque centrale a également pour mission de veiller à la stabilité de la monnaie au moyen d’interventions ciblées ».

Recueillis par R.Edmond.

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