
Unis. Le secteur public et le secteur privé entament la deuxième édition du dialogue public-privé (DPP), cette fois-ci, en débattant des moyens à mettre en œuvre pour l’industrialisation plus que jamais considérée comme une des priorités pour le développement du pays.
Ce DPP qui s’est tenu, hier à la Chambre de Commerce et d’Industrie à la participation massive d’opérateurs économiques issus des groupements du secteur privé.
Dialogue sectoriel
On peut citer, entre autres, le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), le Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP), le Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy (FIVMPAMA), le Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar, le Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar (GFEM), le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), le Fikambanan’ny Orinasa Malagasy (FOM), Entreprendre au Féminin Océan Indien (EFOI), et le Syndicat des Entreprises en Bâtiments et Travaux Publics (SEBTP). Un dialogue sectoriel qui fait suite à la concertation transversale du mois de mars et qui s’est focalisé sur des secteurs porteurs comme les produits de première nécessité, le textile, l’industrie d’assemblage et l’industrie minière, ainsi que les huiles essentielles. « Ce sont des secteurs qui intéressent de nombreux industriels et il est indispensable d’en parler afin que chaque partie prenante respecte ses engagements », a déclaré le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy dans le discours qu’il a prononcé, lors de la cérémonie de clôture de ce DPP.
Actions concrètes
En somme, le secteur privé et l’Etat sont main dans la main pour renforcer le tissu industriel afin d’être plus compétitif en termes de qualité et de quantité pour atteindre les objectifs de développement fixés par le programme émergence de Madagascar. Des actions concrètes seront entreprises pour réaliser les résolutions issues de ce dialogue. Les deux parties feront par exemple l’état des lieux de filière huile essentielle afin d’apporter les changements nécessaires pour sa pérennisation. L’équipe du MICC effectuera également une descente dans les régions où les premières unités de production ont été installées. Il s’agit, en l’occurrence, de la mini-sucrerie de Mahatalaky dans la région Boeny. Une concrétisation de la politique d’industrialisation massive dans les régions, qui fait partie des défis du gouvernement.
R.Edmond.
Allons espérer que Mr le ministre (l’Etat/public) et la brochette d’institutionnels privés ne prennent pas la mouche . Espérons !
Déjà, depuis tout ce temps , toutes les actions sont …au futur de l’indicatif . Passons ! Tant que c’est au futur…velirano.
Mais encore, que cohabitent dans le texte de discours de clôture, les expressions »mini-sucrerie de Mahatalaky » et… »politique #massive d’industrialisation », il y a comme un malaise , une sorte de déni ou de non-dit. Et tout cela , sous la rubrique #Actions concrètes.