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mardi, décembre 30, 2025
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DIANA : Les trois figures emblématiques de l’année 2025

Ces personnages, jusqu’ici, sont les icônes de la DIANA. Oppressés, intimidés par l’ancien régime, ils ont, malgré tout, surpassé les difficultés. La tête haute, ils reviennent sur la scène politique de la partie septentrionale. Ils sont nullement inquiétés grâce à leur intégrité. En leur présence, la région toute entière se sent épaulée. Donc, les voici.

Jean Luc Désiré Djaovojozara

Récemment, un individu a publié sur son fils d’actualité le magistrat de la ville d’Antsiranana en train de passer un moment de convivialité avec ses proches. La vidéo a fait le tour de la DIANA, voire dans toute la nation. Le maire, arbitrairement écarté de son siège, retrouve enfin sa population. « Il a le droit de célébrer son retour. Il a tant souffert ! J’aurais fait le même geste si j’étais à sa place », a avancé un confrère journaliste d’Antananarivo. Oui, victime d’un hold-up électorale, Jean Luc Désiré Djaovojozara a bénéficié d’une grâce présidentielle exceptionnelle de l’ex-président dans l’intention d’apaiser la situation devenant de plus en plus alarmante à Diego-Suarez, cette ville qui n’a cessé de dire « miala Rajoelina » pendant que la capitale fief de la lutte anti-orange commençait à trébucher. Désormais, l’homme fort de la ville du Varatraza, élu pour la troisième fois, a retrouvé son siège. Par ailleurs, il figure parmi les maires, à savoir Francis Sautron et Alphonse Vavihely, s’étant battus afin que la pointe du pays brise ses liens de soumission. L’histoire témoigne qu’il est le premier officier municipal à exprimer un non catégorique au pouvoir orange. « Je suis le serviteur des Diegolais… mais pas celui du parti TGV », a-t-il signalé lors de son premier mandat. Dès lors, il gagne le cœur de ses concitoyens. « Il est l’archétype de l’élite du nord », a affirmé Odilon Jaolaza, un observateur de la vie politique locale depuis 1976. Effectivement, Djaovojozara incarne l’identité du Nord.

Lucien Mananjara

Nommé préfet d’Antsiranana le 11 mai 2022 lors « du  Conseil des Ministres présidé par le président de la République Andry Rajoelina, et a vu la participation du Premier ministre ainsi que des ministres membres du Gouvernement ». Cet administrateur civil a occupé son poste jusqu’en décembre 2024. Durant ces deux années, cette haute personnalité du Nord a guidé la ville du Pain de sucre vers l’équité. Verveux, intègre, M. Mananjara convainc ses interlocuteurs. Récemment, il a convoqué les personnels de la Secren dans le but de résoudre les difficultés. La discussion était propice. D’ailleurs, il était l’homme idéal  pour la situation. Felistino Bearivanona, présent à la campagne de vaccination contre la rougeole en 2023, a été épaté par son discours de sensibilisation. « Au début, il a présenté les hauts dignitaires présents. Son allocution n’était pas longue, je me rappelle bien. Ensuite, il a incité les parents à se rendre au dispensaire pour vacciner leurs enfants. Il a dit « nos enfants sont des bijoux irremplaçables. S’ ils tombent malades, nous en sommes entièrement responsables. Donc, prenons soin d’eux « . Ce discours paraît simple, mais quand on réfléchit bien à ce que Monsieur le préfet disait, on se rend compte que les enfants sont une richesse. Il a fait référence au proverbe malgache :  harena ny zanaka », se souvient-il. Au-delà de ses discours, Mananjara a assuré l’ordre public avec brio.

Fabio Tinogny

Momo Jaomanonga pour les intimes et les passionnés de la littérature Tavaratra. Le poète-écrivain fondateur du journal Antsëvasëra, qui a été nommé directeur régional de la Culture et de la Communication par le conseil des ministres, le mercredi 3 avril dernier, a la communication et la culture dans le sang, sans vouloir encenser. Cependant,  les choses ont pris une autre tournure le lundi 29 septembre 2025. Le grand homme a démissionné à la suite de la manifestation du 25 septembre. Dès lors, il s’aligne au côté de la Gen-Z de Diego, « en luttant pour la bonne cause », selon ses dires. L’auteur de Taratasin’i Zaman’i Jao n’a pas quitté la place du 13 mai locale jusqu’à ce que l’administration Rajoelina fut renversée. Il n’a jamais porté une écharpe orange au cou, la couleur de l’ancien pouvoir.  « Je ne sers pas l’intérêt du régime. L’essor des médias dans cette localité, c’est tout ce qui m’importe », murmure-t-il souvent. Persuadé de son dévouement, le gouvernement de la Refondation de la République de Madagascar lui donne une chance afin qu’il accomplisse sa noble mission. Actuellement, il a fait la re-toponymisation des lieux historiques qui n’ont jamais été rectifiés.  Momo Jaomanonga promet la restauration toponymique bientôt.

Iss Heridiny

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