La visite présidentielle de la dernière semaine du mois d’août dernier, en France, a renforcé l’engagement de l’Etat à offrir une plus grande place à la diaspora dans sa participation à la vie politique du pays. Le président de la République a annoncé, à Paris, le droit de vote pour les Malgaches établis à l’étranger. Cette annonce a relancé le débat dans les cercles auxquels évoluent ces enfants du pays qui vivent sous d’autres cieux. Aussi, une politique nationale « d’Engagement de la Diaspora » a été élaborée par le gouvernement et vient, en effet, montrer la volonté des tenants du pouvoir à avancer sur le dossier.
Engagement. C’est dans cette optique que, demain, dans le cadre de la Foire de Châlons qui s’est tenue depuis hier dans la commune de Châlons-en-Champagne, de la préfecture du département de la Marne, en région Grand Est, en France, le développement de Madagascar s’invite dans un débat autour d’une table ronde organisée par le « Zanak’i Madagasikara Am-pielezana » (ou Zama). Des membres de la diaspora malgache vont animer la rencontre, notamment Patrick Rakotomalala, chroniqueur connu sur la toile, Setry Rabejaona, administrateur au sein de Zama, Agathe Randrianarisoa, une spécialiste en socio-économie et développement ainsi qu’Elliot Randriamandranto, consultant en système d’information. La députée française Aina Kuric, qui, elle aussi, est d’origine malgache, sera également de la partie. Le débat aura pour objet de décortiquer la question suivante : « Comment les acteurs de la diaspora voient-ils leur engagement pour le développement du pays ? ».
Succès. En 2019, la Foire de Châlons a accueilli, selon son commissaire général, Brunot Forget, 270 000 visiteurs, a enregistré 765 exposants et 200 conférences. Ce rendez-vous devient alors « un incontournable de la rentrée économique, politique, sociale et commerciale », a-t-il soutenu. Son succès repose, poursuit-il, sur la diversité des exposants et par la multitude de conférences et d’événements durant la foire.
Rija R.