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jeudi, mai 8, 2025
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Digue de Vahilava Soavina : sept ruptures réhabilitées, reprise progressive de la production agricole

Visite sur terrain pour constater de visu la trajectoire de la route à quatre voies de la Rocade, suivie d’une descente sur la digue de Vahilava Soavina.
Visite sur terrain pour constater de visu la trajectoire de la route à quatre voies de la Rocade, suivie d’une descente sur la digue de Vahilava Soavina.
Présentation du projet Rocade, dans les locaux de la Délégation de l’Union européenne à Ankorondrano.
Présentation du projet Rocade, dans les locaux de la Délégation de l’Union européenne à Ankorondrano.

270 ha de culture rizicole ont été perdus suite à l’inondation de l’année dernière, à Vailava, Commune Soavina Antananarivo Atsimondrano. Grâce, entre autres, à un financement de la Banque Européenne d’Investissement, les sept ruptures sur la digue ont été réhabilitées et des dispositifs ont été mis en place pour prévenir les prochaines montées des eaux, d’après l’APIPA. « Des travaux restent encore à entreprendre pour renforcer les talus et pour élargir la digue. L’Etat a également alloué des fonds pour ces travaux, dans l’objectif de relancer l’agriculture et améliorer le rendement agricole dans cette zone. En outre, l’intervention de l’Union européenne va permettre le remblayage en aval », a noté Philippe Rateloson, DG de l’APIPA. De leur côté, les habitants de la Commune de Soavina commencent à reprendre leurs activités de production, selon Perline Rasoamanono, présidente du « Fokontany » Vailava. « On peut dire que 50% de notre économie sont reconstruits, grâce à la réhabilitation de cette digue, depuis janvier 2016. Au total, nous avions 200 bovidés, dont la moitié est perdue à cause de l’inondation, lorsque la digue a rompu en pleine nuit », a-t-elle indiqué.

Les représentants de la BEI et de l’Union européenne, avec les techniciens malgaches.
Les représentants de la BEI et de l’Union européenne, avec les techniciens malgaches.

Main dans la main. Lors de la visite sur les lieux, avec la délégation de l’Union européenne et le vice-président de la BEI, le ministre des Finances et du Budget Gervais Rakotoarimanana a noté que ces appuis des partenaires techniques et financiers arrivent à point nommé, car avec un taux de pression fiscale à 10,5%, il est encore difficile pour Madagascar de faire face aux besoins de fonds pour répondre aux dégâts climatiques comme l’inondation et la sécheresse. Pour sa part, l’ambassadeur de l’Union européenne, Antonio Sanchez-Benedito a indiqué que les travaux de réhabilitation, suite aux dégâts climatiques, visent à protéger la population locale des prochaines pluies et de lutter contre la pauvreté, grâce à la relance des activités source de revenus.

Antsa R.

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