« Nous ne revendiquons pas la réouverture des routes ni la reprise de nos activités étant donné l’état d’urgence sanitaire. Nous interpellons juste les responsables à ce qu’ils prennent en compte le côté humain et social de notre situation ». Propos d’un transporteur durant une déclaration effectuée à la gare routière Maki mercredi dernier. Une opportunité pour les transporteurs desservant les zones nationales d’exprimer leur « détresse » face à la situation qui prévaut actuellement. Les transporteurs lancent un « ultimatum de 24 h à l’endroit de l’Etat pour que celui-ci tienne ses promesses et leur livre les aides sociales destinées aux nécessiteux dans le cadre de cette crise ». Profitant de la déclaration, les transporteurs nationaux ont revendiqué « d’être traités de la même manière que les transporteurs urbains d’Antananarivo et de Toamasina ». « Les taximen et les conducteurs de bus ont eu leurs lots d’aides sociales de la part de l’Etat, pourquoi pas nous alors que, comme eux, nous vivons au jour le jour », ont-ils lancé. Les transporteurs faisant également savoir que leurs revendications vont continuer jusqu’à ce que l’Etat prenne ses responsabilités.
Recueillis par José Belalahy