
Il n’y a rien à dire. Le choix de Dolys Randriamarohaja pour diriger le comité chargé d’expédier les affaires courantes en attendant la mise en place de la Fédération des Sports Boules de Madagascar, ne souffre d’aucune discussion, tant l’homme incarne des qualités nettement meilleures.
Ce n’est pas un hasard si le nom de Dolys Randriamarohaja est sorti de la botte sécrète du président de la fédération internationale de pétanque, Claude Azema.
Pour simplifier les choses, il est l’homme le plus indiqué pour être à la tête de la nouvelle Fédération des Sports Boules de Madagascar, tant il a le profil. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour rendre ses lettres de noblesse à cette discipline qui n’a que trop souffert des écarts de conduite des dirigeants successifs.
Logique si dans ses lettres Claude Azema mentionnait que la fédération malgache de pétanque n’existe plus et que la sanction touche aussi les membres qui la composent.
Dolys Randriamarohaja a donc reçu l’ordre de ne plus composer avec les anciens dirigeants fédéraux et e repartir sur de nouvelles bases.
En attendant, une petite incursion dans son palmarès renforce l’idée qu’il est indiqué pour ce genre d’opération.

Dolys Randriamarohaja a tour à tour été décoré des médailles de Chevalier, d’Officier et de Commandeur de Mérite Sportif.
Il a également tout gagné en étant bouliste car il a été champion d’Afrique en triplette en 2009 avec Bema et Tiana Tonnerre. Les trois hommes ont été vice-champions du monde à Izmir, Turquie, en 2010 avec Nanou comme quatrième joueur et Michel Ranarivelo au poste d’entraîneur.
En tant que coach, Dolys Randriamarohaja a entraîné les champions du monde seniors à Tana en 2016. Il a ensuite été avec l’équipe championne d’Afrique à Tunis en 2017 puis avec les champions du monde juniors en Chine en 2017.
La même année où il a réussi le tour de force de conduite en finale la triplette féminine malgache.
Une année exceptionnelle qui lui a valu la reconnaissance de l’Etat.
Le secret d’une telle réussite, il le livre avec une facilité déconcertante en confessant que l’esprit d’équipe est le plus important et quand devant une ambiance empreinte de confiance et de respect, on finit toujours par gagner. Sacré Dolys !

Claude Azema : Son cœur a parlé !
Finalement, le président de la fédération internationale, Claude Azema, a fait parler son cœur à l’endroit des Malgaches et de leur pétanque pour une solution du moindre mal.
Rien ne l’oblige en effet à ne pas rayer la fédération malgache de la liste tant les fautes et notamment les accusations émanant de la fédération française mais aussi les plaintes de certains boulistes, sont très graves avec en toile de fond des magouilles teintées de clientélisme.
D’autres pays ont été sanctionnés mais aussi d’autres individus tels le Français de Pattaya du nom de Rostinicci qui est l’organisateur des Masters de Thaïlande.
Depuis le début de ce qu’il convient d’appeler une crise malgache, Claude Azema a toujours maintenu le dialogue avec certaines personnes dans le dessein d’éviter le pire. Il s’est investi personnellement pour qu’on ne change pas l’équipe qualifiée aux championnats du monde en faisant clairement savoir qu’il n’accepte plus les changements.
Mais pour des raisons obscures, Tsiory est restée à quai entraînant de facto le forfait des équipes féminines. Et quand on sait que Nary a été aussi écarté au Mondial de Desbiens au Canada, on comprend aisément cette volonté d’Azema de vouloir assainir le milieu.
Encore faut-il le dire par amour pour les boulistes malgaches qu’il a déjà servis en Chine en avançant 4000 dollars de sa poche, l’argent que la délégation malgache devait aux organisateurs des championnats du monde, puisque nos équipes sont restées plus que de raison.
Il a été certes remboursé depuis en saisissant le MJS et le Comité Olympique Malgache mais a-t-on l’idée de l’issue de cet écart de conduite si Claude Azema n’était pas intervenu pour régler l’affaire encore faut-il le dire à l’amiable.
Dossier réalisé par Clément RABARY