Deux hommes ont été mis en examen et ont été écroué à Tsiafahy après le meurtre d’un individu tué à son domicile le 27 octobre dernier à Dorodosy Imerimanjaka. La victime présentait trois plaies provoquées par un couteau sur lui. L’enquête de la police a conduit vers un homme, présumé auteur du crime qui ne serait autre que l’ami de la victime. Lui et son complice se seraient rendus au domicile de la victime pendant la nuit. Les circonstances exactes du meurtre ne sont pour l’heure pas déterminées mais un fond de rivalité et un conflit seraient à l’origine du drame, a précisé une source policière. Victime d’une hémorragie, l’homme d’une trentaine d’années a succombé à ses blessures, le soir même.
Ils ont été arrêtés à Ankatso dans la semaine. Ils ont reconnu les faits durant l’enquête, bien qu’il n’y ait pas eu de témoins lors de la soirée du drame. Le fil de l’histoire tel que les enquêteurs l’ont reconstitué repose donc essentiellement sur les déclarations des suspects. Celles-ci ayant été dans l’ensemble confirmées par les constatations du médecin légiste après avoir effectué une autopsie sur le corps de la victime. Interpellés et placés en garde à vue, les suspects ont été mis en examen hier pour homicide volontaire et ont été placés en détention provisoire à Tsiafahy. Le procureur a ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire. Les investigations se poursuivent désormais sous la direction d’un juge d’instruction notamment pour établir le mobile du crime, a précisé le parquet.
L’homicide volontaire est aussi appelé meurtre, c’est une infraction qualifiée par les experts comme un crime. Pour être constituée, toute infraction nécessite la réunion de deux éléments dont l’élément matériel et l’élément moral. Et comme l’homicide volontaire est considéré comme l’un des crimes les plus graves, les auteurs de cet acte sont passibles d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Yv Sam