A la porte des demi-finales de ce Mondial de basket-ball, la question n’est pas de savoir qui va gagner mais plutôt qui va affronter les Etats-Unis qui font toujours figure d’épouvantail même si cette Dream Team 2014 ne fait plus tellement rêver tout en restant d’une efficacité redoutable.
On aura encore en mémoire la manière, autant le dire peu cavalière, avec laquelle Kevin Durant a décliné l’offre de faire partie de cette équipe. Mais l’entraîneur des Etats-Unis, Mike Krzyzewski ne s’en formalise pas pour autant en admettant que sa sélection 2014 malgré la vilaine blessure de Paul George, une double fracture tibia-péroné de la jambe droite, possède encore autant de qualités et surtout un énorme potentiel défensif.
On citera en premier Derrick Rose, le meneur de Chicago Bulls qui revient ainsi au tout premier plan avec une traversée du désert de deux ans alors qu’il venait d’être élu MVP de la saison 2010-2011.
Rose a retrouvé toute son efficacité pour alimenter en bonnes balles tous ses partenaires et notamment un Anthony Davis qui se plaît en Espagne sans oublier ce diable de James Harden qui ne rechigne pas à aller au four. Bref, on a là une équipe qui souffre de la comparaison avec celle de 1992 d’un certain Jordan et Johnson et même d’un Vince Carter aux JO de Pékin mais la puissance est encore là, la hargne aussi.
Pour vous rafraîchir la mémoire, nous vous redonnons les noms de ces 12 Américains en Espagne : Derrick Rose (Chicago), Stephen Curry (Golden State), Klay Thompson (Golden State), Rudy Gay (Sacramento), DeMarcus Cousins (Sacramento), Kyrie Irving (Cleveland), James Harden (Houston), DeMar DeRozan (Toronto), Anthony Davis (Nouvelle-Orléans), Andre Drummond (Détroit), Kenneth Faried (Denver), Mason Plumlee (Brooklyn).
Clément RABARY