La salle de spectacles Basia était bondée d’enseignants du primaire comme du secondaire ainsi que ceux de l’Enseignement technique et Formation Professionnelle. Beaucoup plus de femmes que d’hommes, tous plus bruyants que leurs élèves ce 14 janvier, pour s’informer, s’ils peuvent encore bénéficier des 65.000 Ar, ou se contenter des 9.000 Ar et quelques. On sentait qu’il y avait de l’électricité dans l’air, mais rien ne se passait. Les joutes oratoires se succédaient. Pas une seule banderole hostile à la ministre Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnel (MENETP). Elle a expliqué calmement, sans élever la voix à aucun moment de son intervention, l’historique de la faveur accordée par le président Andry Rajoelina. En outre, elle a énuméré d’autres primes et avantages qui viendront s’ajouter pour ce mois d_s ce mois de janvier. « Il n’y a aucune raison valable de s’obstiner à faire la grève pour tous ces avantages qui viennent s’ajouter à votre salaire mensuel », termine la ministre. Il y avait plus d’enseignants à l’extérieur que dans la salle de réunion. Une enseignante d’Andaboly avoue qu’elle était venue par solidarité, qu’elle ne tenait aucune rigueur aux responsables de la DRENETP pour une faveur qui s’est transformée en polémique.
Charles RAZA