
Selon le magazine n°11 du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit, soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’ambassade de France, l’axe 2 du projet de lutte contre la corruption, co-piloté par le HCCDED et la CNIDH, a eu lieu le 30 juin dernier, et ce, en vue de la signature d’un mémorandum d’entente réalisé le mois dernier. Par rapport aux engagements ratifiés par Madagascar, les organes de lutte contre la corruption et pour les droits de l’Homme ont présenté les travaux déjà entrepris et ceux à effectuer afin de renforcer davantage la prévention et la lutte contre la corruption. L’objectif global est d’établir ensemble un plan d’action à court, moyen et long terme sur la prévention et la lutte contre la corruption basé sur les engagements internationaux choisis par l’ensemble de participants. Notons que cet atelier a vu la présence du HCDDED, de la CNIDH, du Samifin, du Bianco, de la Médiature de la République, du CSI, de l’ONG Tolotra et de Transparency international.
Moyens financiers. Toujours est-il que le CSI a rappelé l’examen périodique universel sur les engagements de la lutte contre la corruption. Madagascar a pris en compte 174 recommandations, notamment sur la gestion et le trafic des ressources naturelles, l’intensification de la lutte contre la corruption, la mise en œuvre des actions de lutte et le renforcement des moyens financiers pour le mécanisme de lutte dont Bianco et Samifin. L’engagement de Madagascar sur ces recommandations sera évalué lors du prochain examen.
Recueillis par Dominique R.