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lundi, mai 12, 2025
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Droits de l’Homme : Les droits fondamentaux d’abord !

«La Protocole entrera en vigueur à sa signature, pour une période de 3 ans, sauf résiliation anticipée».
«La Protocole entrera en vigueur à sa signature, pour une période de 3 ans, sauf résiliation anticipée».

La pauvreté et la mauvaise gouvernance constituent un facteur important de l’obstacle à la promotion des droits fondamentaux… Ce qui nous empêche d’atteindre l’idéal: le respect des Droits de l’Homme.  

Ce n’est pas seulement hier que l’on a parlé ou discuté des Droits de l’Homme à Madagascar. Mais combien de Malgaches en ont conscience, ou les maîtrisent ? Par définition, les Droits de l’homme sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité ou la religion. C’est donc quelque chose de vaste, englobant de nombreuses formes de droits, à commencer par les droits fondamentaux. En fait, surtout dans les pays en voie de développement comme Madagascar, beaucoup de facteurs empêchent la promotion de ces Droits de l’Homme, en l’occurrence la pauvreté, la mauvaise gouvernance, la politique, les idéologies, certains us et coutumes, etc. Ceci, malgré l’installation d’un Etat de droit. Ce qui a poussé notre source à dire que «la promotion des Droits de l’Homme est encore un combat de longue haleine pour un pays comme Madagascar, surtout en tenant compte du contexte actuel. Nous devrions d’abord nous soucier de la promotion et ainsi de l’application des droits fondamentaux, tout en sachant que c’est cette étape qui nous empêche à atteindre le stade du respect des Droits de l’Homme». Et visiblement, ce n’est pas faux car même le droit à la nourriture, au logement, au procès pour les détenus, à la protection… tout ceci, peu de Malgaches en jouissent, alors que ce sont ce qu’on appelle des droits fondamentaux, le minimum pour tout Homme qui se respecte. Qui plus est, «la plupart des nos nombreuses lois ne tiennent pas compte de la réalité sociale existant à Madagascar». Ce qui fait que malheureusement, nous devrions être encore loin de penser à ces «Droits de l’Homme».

Protocole d’accord. Néanmoins, le pays a quand même entretenu de nombreux efforts dans la promotion de ces types de droits, pendant les différents régimes qui se sont succédé. Ou en d’autres termes, le pays a sauté des étapes. A ce titre, les différentes démarches ou conventions signées avec les nombreux partenaires de l’Etat Malgache, en particulier les Nations Unies et les membres de la société civile, en sont des exemples concrets. Et pas plus tard qu’hier, une signature d’un protocole d’accord entre le système des Nations Unies (SNU) et le Centre d’Etudes et de Recherches Juridiques (CEReJ) du département Droit de la faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, se portant entre autres, sur une offre d’assistance, de conseils techniques, et un appui à la mise en place d’un centre de ressources sur les Droits de l’Homme, a vu le jour. A noter que ledit Centre regroupe notamment des enseignants chercheurs, et des étudiants doctorants. Une coopération qui a pour but de renforcer les modules sur les Droits de l’homme dans les programmes de formation du CEReJ.

Arnaud R.  

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