Avec 43% de la population ayant accès à l’eau potable et 40%, aux latrines de manière permanente, Madagascar est à la traîne dans le domaine de l’eau, l’assainissement et l’hygiène (EAH). Face à une situation qui tarde à évoluer en matière d’EAH, en dépit de l’implication de l’Etat qui veut s’investir partout, au risque de ne plus s’accorder le temps de répartir équitablement les rôles, les responsabilités et les ressources, la société civile a son rôle à jouer. Une société civile comme force d’interpellation et de proposition en faveur du secteur EAH et par rapport aux actions gouvernementales menées dans ce domaine. C’est afin de permettre à la société civile de jouer pleinement ce rôle que se tient depuis hier, à l’hôtel Astauria Antanimena, l’assemblée constituante de la société civile EAH. Elle est ainsi appelée, entre autres, à suivre les actions du gouvernement en matière de gouvernance dans le secteur EAH et émettre des propositions pour l’améliorer. Ce, en sa qualité d’acteur à part entière dans le développement de ce secteur, aux côtés de l’Etat, le secteur privé et la société politique.
Hanitra R.