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mercredi, août 27, 2025
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Eau de la Jirama : Renouvellement d’électropompes et de 64 km de conduites à Antananarivo

La Jirama engage une modernisation d’ampleur pour sécuriser l’accès à l’eau potable à Antananarivo. Ce programme marque une étape clé pour remédier à des années de vétusté des infrastructures et fiabiliser l’approvisionnement de la capitale.

Résorber un déficit estimé à 100 000 m³ par jour. Tel est l’objectif de ce programme porté par le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène et soutenu par la Banque mondiale via le Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable (PAAEP). Selon ses initiateurs, il s’agit de fiabiliser un service d’approvisionnement en eau potable, mis à rude épreuve par la vétusté des installations, les vols récurrents d’équipements et une demande en forte croissance. Selon la Jirama, le premier levier pour atteindre cet objectif est le remplacement des groupes électropompes, dont certains n’ont pas été modernisés depuis un demi-siècle. Toutes les stations de pompage et de distribution de la capitale sont concernées. L’entreprise mandatée a bouclé l’état des lieux des infrastructures et les travaux doivent démarrer prochainement. Cette remise à niveau, attendue de longue date, doit se traduire par une hausse du débit disponible et une amélioration sensible de la qualité de l’eau au robinet.

Capacité améliorée

Le chantier ne s’arrête pas aux machines. La Jirama prévoit un renouvellement massif des conduites — 64 000 m annoncés — pour réduire les pertes sur le réseau et améliorer la pression, notamment dans les quartiers en bout de ligne. La sécurité d’alimentation électrique des installations est également renforcée grâce à l’implantation de groupes électrogènes dans 25 stations de pompage et surpresseurs, afin de maintenir la distribution en cas de coupure de courant. Parallèlement, de nouvelles ressources sont mobilisées. Les eaux de forage montent en puissance. 24 points sur les 35 prévus sont déjà opérationnels et viennent soulager les unités de traitement existantes. L’augmentation des capacités passe aussi par l’extension de la station de Mandroseza III, calibrée pour fournir 40 000 m³ par jour supplémentaires, et par la construction d’une station de pompage à Amoronakona, dotée d’une capacité de 50 000 m³. À terme, ces ajouts pourraient combler l’essentiel du gap journalier et stabiliser l’alimentation. Bref, l’ensemble compose une stratégie cohérente : rattraper le retard technologique, sécuriser l’énergie, réduire les pertes et diversifier les sources. Si la réussite dépendra de la tenue des calendriers, de la protection des équipements et d’une maintenance rigoureuse, la trajectoire est tracée. Avec le PAAEP comme cadre et l’appui des partenaires, la capitale se donne enfin les moyens d’un service d’eau plus fiable, plus équitable et durable.

Antsa R.

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