- Publicité -
lundi, juillet 21, 2025
AccueilÀ lireEboulement à Tsimialonjafy : La main d’une victime déterrée, trois dépouilles toujours  sous...

Eboulement à Tsimialonjafy : La main d’une victime déterrée, trois dépouilles toujours  sous les décombres

Après la découverte de la dépouille de la fillette de quatre ans mardi, les secouristes qui effectuent la recherche des victimes d’ éboulementsurvenusamedi 19 janvier soir au quartier de Tsimialonjafy à Ambanin’Ampamarinana, ont été obligés d’intensifier leurs efforts pour retrouver les  trois derniers corps encore ensevelis dans les décombres. Hier matin, elle a franchi une nouvelle étape par laquelle, l’équipe composée des sapeurs-pompiers, des militaires du corps de la Protection civile, des Forces de l’ordre et des scouts et des volontaires, aurait espéré  pouvoir terminer son travail. Après avoir fouillé dans les boues pendant toute la nuit, ils sont tombés sur une main d’une victime. En focalisant la recherche à cet endroit qui était bourré de gravats et des troncs de bambou,  les secouristes ont du encore travailler pendant toute la journée pour tenter de retrouver le corps du propriétaire de cette main.  Jusqu’à l’heure où nous avons mis cette information sous presse, leurs efforts n’ont donné aucun  résultat. Il est à rappeler qu’après cette opération, Les sapeurs-pompiers devront encore enlever les tas de pierres  causés par l’éboulement, aux alentours de l’enceinte des sœurs catholiques dans la localité.

Evacuation massive. Par mesure de précaution, le ministère de la Population et le BNGRC ont ,de leur côté, commencé à évacuer les habitants du quartier pour éviter  le risque de nouveaux éboulements. L’opération s’est déroulée dans le calme car les concernés sont tous conscients du danger qui les guette. La preuve, une centaine de personnes ont déjà quitté leurs maisons. Beaucoup de ces gens sont provisoirement  hébergés à l’INFP Mahamasina.  Cette évacuation est de mise car selon les techniciens du BNGRC, cet endroit n’est plus habitable surtout en cette saison de pluies. En 2016, la commune urbaine d’Antananarivo a déjà interdit la construction de maison à cet endroit. Mais cette mesure n’aurait pas été appliquée à la lettre vue l’existence de nouvelles constructions sur les lieux. Or, des études effectuées par le BNGRC ont révélé que , cette colline qui abrite l’ancien ville d’Antananarivo est devenue zone à risque. C’est pourquoi, le BNGRC a récemment déclaré zones rouges les quartiers d’Ambohipotsy, Ampamarinana, Andafiavaratra, Anatirova, Ankadinandriana, et Anjohy.

T.M.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

5 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici