
Un atelier intitulé « La voie du développement de la Chine et les relations sino-malagasy » s’est tenu, hier, à l’Africa Hôtel à Ivato. Un atelier organisé conjointement par l’ambassade de la République Populaire de Chine et l’Institut d’Etudes Politiques de Madagascar (IEP). Lors de son intervention, l’ambassadeur de Chine à Madagascar Yang Xiaorong a tenu à souligner que « depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar il y a 46 ans, nos deux pays restent attachés aux principes d’égalité, de respect mutuel, d’avantages réciproques et de coopération gagnant-gagnant, et ont établi un partenariat de coopération globale ». Avant d’enchaîner qu’« en 2017, le montant global des échanges bilatéraux a atteint 1,23 milliard de dollars, avec une augmentation de 11, 82% par rapport à l’année précédente ». A compter de l’année 1975, la Chine a envoyé plus de 600 médecins chinois à Madagascar et la 22e édition de mission médicale chinoise vient d’arriver dans la Grande Ile, il y a une semaine. Rappelons que lors du Sommet Beijing en septembre 2018 du forum sur la coopération sino-africaine, la Chine et l’Afrique sont convenues de travailler ensemble dans les trois ans à venir, pour mettre en œuvre les « huit initiatives majeures » couvrant les domaines suivants, entre autres, la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitation du commerce, le développement vert et le renforcement des capacités.
Expérience chinoise. De son côté l’IEP a mis en exergue les résultats des travaux sur son ouvrage intitulé « La voie chinoise source d’inspiration pour un modèle de développement propre à Madagascar ». Des professeurs de cet Institut ont parlé de l’expérience chinoise bientôt 40 ans portant notamment sur la croissance accélérée s’appuyant sur un marché intérieur immense, un cadre administratif efficace car tenant compte de l’expérience historique et des résultats tangibles pour une partie de plus en plus importante de la population. Dans leur exposé, ils ont fait la réflexion suivante : « Quelle leçon Madagascar peut-il tirer de l’expérience chinoise en matière de lutte contre la corruption et réforme administrative ? »
Dominique R.