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jeudi, août 21, 2025
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Éclairage public : La ville d’Antananarivo plongée dans le noir

Les lampadaires dits « cobras », présentés par les autorités comme solution miracle, ne fonctionnent plus que de manière sporadique.

Alors que le délestage revient en force, à défaut d’éclairage public, à Antananarivo, la nuit n’est plus un simple moment de la journée, elle est devenue un territoire à éviter.

Depuis plusieurs mois, la capitale malgache vit au rythme de l’obscurité. L’éclairage public, déjà irrégulier dans de nombreux quartiers, se fait désormais rare, voire inexistant dans certains quartiers comme Ambanidia, Ambohimiandra, Ampefiloha, Ambatolampy, Ambohimanarina, ou encore dans les 4ème et 5ème arrondissements. Les lampadaires, pourtant installés pour sécuriser les rues, ne sont plus que des structures métalliques inertes, témoins silencieux d’une situation qui inquiète.

Désengagement

La nuit venue, les rues se vident. Les habitants, confrontés à une insécurité croissante, préfèrent rester confinés chez eux. Vols, agressions et autres incivilités se multiplient dans les zones mal éclairées, affectant non seulement le quotidien des riverains mais aussi les activités économiques, notamment celles du secteur informel. L’absence d’éclairage n’est plus perçue comme une simple défaillance technique, mais comme le symptôme d’un désengagement plus profond. Face à cette situation, la Jirama reste silencieuse, tout comme la Commune Urbaine d’Antananarivo. Aucun plan de remise en état n’a été annoncé, et les interventions de maintenance semblent au point mort. Les lampadaires dits « cobras », présentés par les autorités comme solution miracle, ne fonctionnent que de manière sporadique, sans explication officielle.

Abandon

Le contraste est saisissant avec certaines zones comme le centre-ville et les quartiers administratifs, qui bénéficient encore d’un éclairage minimal. Ailleurs, la pénombre règne, et avec elle, le sentiment d’abandon. Alors que des efforts ont été faits à l’occasion de récents événements diplomatiques, la réalité quotidienne des Tananariviens semble reléguée au second plan. L’éclairage public, au-delà de son aspect pratique, reste un indicateur de la qualité de vie urbaine ? Son absence prolongée soulève des interrogations sur la gestion des services de base et sur les priorités des autorités locales. En tout cas, loin l’époque où on pouvait profiter et admirer la beauté d’ « Antananarivo mirehitra jiro », Antananarivo qui brille la nuit, est bien loin.

Julien R.

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4 Commentaires

  1. Commenter :ety aminay zao vao haingana nametrahana anle jiro cobra fa efa tsisy mandeha tsony,leizy tsy mahazaka anle jiro miverina tampoka iny fa tonga d maty,bdb eto antananarivo ary mitovy daholo ny olana,tokony mba mijery vahaolana maika ny CUA fa mahazo vahana ny ratsy,efa ela le hirany samoela iny:*areheto ny poto*

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