
Depuis 8h du matin, des établissements scolaires privés de la capitale ont rouvert leurs portes aux écoliers. Un retour aux activités pédagogiques tant attendu et qui a mis les nerfs des parents, ainsi que des responsables des établissements à vifs. Le dilemme était, est, présent : « envoyer leurs enfants rejoindre les bancs des écoles malgré une situation épidémiologique plus ou moins floue, ou les gardes pour on ne sait combien de temps ». En effet, le choix était plus que difficile mais beaucoup de parents l’ont fait : « beaucoup de parents ont décidé de faire confiance aux établissements scolaires ». Les cours en « présentiels » étant la meilleure solution pour eux « d’évaluer l’enfant, de gérer ses incompréhensions, de le gérer tout court, loin de son enseignant, de ses camarades de classe et des outils professionnels que l’école met à sa disposition ». De leurs côtés, certains établissements scolaires ont mis au point un système d’encadrement des cours. Des groupes restreints de 15 à 20 élèves ont été formés afin de respecter les mesures sanitaires telles que les distanciations physiques au sein des élèves. Conséquence, les élèves vont à l’école trois fois par semaine afin d’éviter les rassemblements. Outre les dispositifs de lavages des mains à l’entrée des écoles, les établissements privés ont également exigé des élèves au port de masque et de gel hydroalcoolique. Le retour à un semblant de normal n’est toutefois pas aisé pour les parents et les responsables des établissements qui, chacun de leurs côtés essayent de « trouver le fragile équilibre entre les risques de lacunes d’apprentissage et les risques sanitaires ». Si les établissements scolaires privés avancent une certaine organisation de la rentrée, l’on se demande comment cela va s’opérer dans le secteur public ?
José Belalahy