
La tension est montée d’un cran auprès de la Chambre des Commerces et d’Industrie d’Antalaha. La mise en œuvre du plan stratégique pour la vision 2023-2024 décidée en assemblée générale serait bloquée. Les langues commencent à se délier sur ce qui s’y passe. « L’on est face à une situation où les organes dirigeants de l’organisme ne partagent pas les mêmes visions et aspirations. A cela s’ajoutent des pratiques douteuses et indignes, qui au lieu de permettre d’avancer, font régresser les choses », nous confie une source concordante d’Antalaha. Celle-ci de rajouter : « des pratiques illégales et sanctionnées par la loi sont menées depuis des lustres au sein de la CCI. L’on peut citer des cas rapportés et prouvés d’abus de pouvoir, de copinage et de favoritisme ou encore d’usurpation de fonction ». A en croire notre source, ces pratiques seraient menées pour servir des intérêts particuliers. « Des sommes d’argent destinées à la Chambre ne sont pas versées auprès du trésor public. Elles ont été versées ailleurs », déplore notre source.
Administratif
Les irrégularités soulevées auraient été rapportées auprès des instances au niveau central. « Jusqu’ici, aucune résolution et décision tangible et concrète n’a été prise à l’encontre des responsables », interpelle notre source. Compte tenu de la situation et face à l’enjeu que celle-ci représente, la lenteur administrative est avancée pour expliquer quelques-unes des pratiques. « Ces pratiques sont anti-développement. Elles sont aux antipodes des ambitions de lutte contre la corruption qui se manifeste dans la détermination du président de la République dans sa soif de bonne gouvernance », conclut notre source.
Recueillis par José Belalahy