
Madagascar franchit une nouvelle étape majeure dans la protection de son patrimoine naturel. Grâce au projet GEF6 AMP et aux efforts coordonnés de ses partenaires environnementaux, cinq sites marins et côtiers viennent d’être officiellement reconnus comme Zones Clés pour la Biodiversité (ZCB). Cette avancée renforce la position du pays parmi les États insulaires les plus engagés dans la conservation de la biodiversité marine.
Valorisation
Cette reconnaissance internationale valorise les écosystèmes stratégiques. Et témoigne de la richesse ainsi que de la fragilité des écosystèmes marins malgaches. Aux quatre nouveaux sites : Tandavandriva à Nosy Be, la baie d’Antongil dans l’Analanjirofo, le paysage harmonieux des zones humides Mahavavy-Kinkony dans la région Boeny, et la MTPA Sorkay de Sainte-Marie, s’ajoute le site de Tendro Atsimon’ny Nosy, précédemment validé. Leur inscription en tant que Zones Clés de la Biodiversité signifie que ces zones abritent des espèces endémiques, des habitats essentiels ou des processus écologiques uniques.
Durabilité
Pour les institutions engagées, cette reconnaissance constitue un levier stratégique. Elle ouvre la voie à un renforcement des financements destinés à la gestion durable. Cela constitue également une meilleure visibilité internationale des enjeux spécifiques auxquels fait face Madagascar, notamment la pression croissante sur les ressources marines. En effet, au-delà de l’annonce, cette avancée marque un tournant dans la manière dont le pays structure sa politique de conservation maritime. En intégrant ces sites dans un réseau cohérent de protection, Madagascar consolide sa capacité à préserver les récifs coralliens, les mangroves et les zones de reproduction de nombreuses espèces marines emblématiques.
Recueillis par José Belalahy




