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lundi, décembre 8, 2025
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Edgard Razafindravahy : Le Secrétaire général de la COI épargné par le cyclone politique à Madagascar

Le programme ODOF d’Edgard Razafindravahy est repris par le régime de la Refondation

Le « spoils system » érigé en principe de gouvernance par les dirigeants de la Refondation n’a jusqu’à présent pas atteint l’initiateur du programme One District One Factory (ODOF) malgré certain “MIC mac” contre l’ancien ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation.

Mi-mandat

Élu par les États membres de la Commission de l’Océan Indien le 15 juillet 2024 et investi officiellement dans ses fonctions le 30 septembre de la même année, le 10ème Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien se trouve à mi-mandat à Maurice où la langue de bois n’a d’ailleurs pas droit de cité à… Ebène, siège de la COI. Edgard Razafindravahy car il s’agit de lui, est jugé par son programme au niveau régional, notamment le renforcement de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la connectivité maritime qui impactent positivement sur Madagascar.

Pas de condamnation

Après le changement de régime qui n’a d’ailleurs pas fait l’objet de condamnation ni d’objection par l’organisation régionale, le pays continue de bénéficier des actions principales de la COI comme la gestion durable des ressources naturelles et la mise en place de systèmes d’alerte précoce et prévention contre les pollutions et les catastrophes naturelles. Des questions d’actualité en cette saison des pluies durant laquelle la Grande Île ne sera pas à l’abri des activités cycloniques. En revanche, Edgard Razafindravahy est épargné par le cyclone politique qui souffle sur le territoire, afin de ne pas compromettre les avancées réalisées par la COI dans les domaines de la sécurité alimentaire, l’économie, l’environnement, la santé entre  autres.

Programme ODOF

C’est à l’instar de la continuité des négociations sur la prorogation de l’AGOA qui a dissuadé les autorités de la Refondation à abroger la nomination de l’ambassadrice de Madagascar aux États-Unis, Lantosoa Rakotomalala. Celle-là même qui était précisément la prédécesseure d’Edgard Razafindravahy au ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation où il avait lancé le programme « One District, One Factory » plus connu sous l’abréviation ODOF.

5 États membres

La comparaison s’arrête là entre l’actuelle locataire au 2374 Massachusetts Avenue à Washington D.C. et le maître des lieux à Ebène – Maurice. En effet, si la première a été nommée en conseil des ministres à Madagascar, le second a été élu à l’unanimité par la session extraordinaire du conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien. En somme, il est à la tête de l’organisation intergouvernementale qui regroupe cinq États membres. Y compris Madagascar où l’ODOF n’est pas rangée dans les tiroirs par les nouveaux tenants du pouvoir. Au contraire, un audit diligenté par l’État a conclu à des résultats positifs et validé cette orientation stratégique de développement à la base, tel que l’a fait savoir le nouveau ministre de l’Industrialisation et du Développement du Secteur privé lors du récent face-à-face entre le gouvernement et le Sénat.

400 emplois créés

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 32 machines entrant dans le cadre du programme ODOF sont aujourd’hui pleinement opérationnelles. Générant chacune entre 9 et 12 emplois directs selon les districts d’implantation. Au total, plus de 400 emplois ont été créés tout particulièrement en milieu rural, contribuant ainsi à ancrer l’activité économique près des bassins de production, à développer les coopératives agricoles  et à fixer les petits producteurs à leurs terres. Freinant un tant soit peu l’exode rural.  5 ans après la création du programme ODOF par Edgard Razafindravahy, l’État le relance et prévoit de mieux encadrer l’attribution des équipements industriels avec un renforcement de la gouvernance et de la transparence. La transformation locale des produits agricoles vise à créer de la valeur ajoutée sur place, à sécuriser les débouchés et à réduire la dépendance aux importations. C’est valable pour n’importe quel régime. Comme celui de la Refondation qui entérine le programme sous peine de rappeler le tube de Ny Nanahary : “ Odoie” !

R.O

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