C’est une initiative basée sur l’exploitation de la nouvelle technologie de l’information et de la communication (Ntic).
Créer des ressources éducatives libres. C’est ce que projette de faire l’Etat malgache, à travers les trois départements ministériels concernés par l’éducation et l’enseignement, à savoir le ministère de l’Education Nationale (Men), celui de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (Meetfp), ainsi que celui de Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres), et avec l’appui de l’Unesco. Contenus et supports de cours, curricula de formation pédagogique, film, etc. Ces différents supports pédagogiques vont donc être mis en ligne et figurer dans les nuages numériques, notamment les sites-web des différents départements ministériels évoqués. « Vu l’évolution des besoins dans le monde pédagogique, il faut créer des ressources éducatives libres, et de les partager après », a expliqué le Dr Sabir Ratovonasy, directeur de l’Institut National de Formation des membres du personnel de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle (INFor). Pour ce faire, des techniciens et formateurs en ressources éducatives issus du Meetfp et du Mesupres viennent de bénéficier d’une formation dispensée par Kaviray Goodoory, consultant envoyé par l’Unesco, et non moins spécialiste dans le domaine évoqué. Ledit séminaire s’est déroulé hier, dans les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur à Tsimbazaza. Une soixantaine de ressources ont été analysées dans le cadre de cette formation.
Droits d’auteur. Des techniciens issus du Men prendront également part à ce type de formation, ce jour, avec le même formateur. « Cette initiative va encourager les enseignants, à produire des ressources éducatives qui pourront être mis en ligne et ainsi, de valoriser les idées. Cette série d’atelier va donc donner l’occasion d’identifier les besoins des apprenants et de savoir comment on peut adapter ces besoins pour l’éducation malgache », a affirmé pour sa part, Kaviray Goodoory. Quand bien même, il a été souligné que cette mise en ligne des ressources éducatives ne va nullement encourager le plagiat sur les œuvres pédagogiques et les propriétés intellectuelles. « Puisque nous avons déjà entrepris des partenariats avec les organismes protégeant les droits d’auteur », soutient le Dr Sabir Ratovonasy. Ces conventions impliquent l’Office Malgache des Droits d’Auteur (Omda), et l’Office Malgache de la Propriété Intellectuelle (Omapi). Cela, puisque des thèses de mémoire vont également figurer parmi ces ressources en ligne.
Arnaud R.
