La nomination du nouveau gouvernement ne met pas fin à la contestation. Bien qu’un retour au calme ait été observé sur la place du 13 Mai depuis plusieurs jours, certains enseignants et personnels de santé poursuivent leur mouvement de grève. L’arrivée des nouveaux ministres à la tête de l’Éducation nationale (MEN) et de la Santé publique est désormais au centre des attentes, mais aussi des crispations. Du côté du ministère de l’Éducation, la nomination de Karena Elis Hanitriniaina suscite déjà une vive controverse. Dans une déclaration, certains agents du ministère de l’Education dénoncent une décision unilatérale : « Son nom ne figurait pas sur les listes proposées. Elle n’est même pas issue du MEN », affirment-ils. Ces derniers pointent également son manque de connaissance des réalités du système éducatif et des souffrances du corps enseignant. Les patients subissent également de plein fouet les effets de la grève menée par les internes et internes qualifiants dans les hôpitaux publics. Les perturbations dans la prise en charge se multiplient, rendant l’accès aux soins encore plus difficile pour les plus vulnérables. Tous les regards se tournent désormais vers le nouveau ministre de la Santé, Monira Managna, dont on attend des discussions urgentes avec les grévistes afin de trouver une issue rapide à cette crise. Les deux femmes à la tête de ces deux ministères sont appelées à donner des explications claires pour apaiser les doutes et redonner de la crédibilité à l’institution. L’avenir du secteur éducatif et sanitaire dépendra largement de la capacité du nouveau gouvernement à écouter, dialoguer et agir concrètement.
Narindra Rakotobe
Pourquoi « mission délicate « ?
Il n’y à même pas à NÉGOCIER.
Ces DEUX Postes Ministériels sont une PRIORITÉ ABSOLUE !!!