
Désormais, ce n’est plus le Syndicat des Enseignants à Madagascar, mais la Confédération syndicale des enseignants malgaches. En d’autres termes, le Sempama s’est élargi. Dans ce sens, outre les membres qui le composaient déjà, c’est-à-dire l’ensemble des enseignants et les autres membres du personnel du ministère de l’Education Nationale, elle inclut aussi leurs homologues du ministère de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et Professionnel, et ceux de l’enseignement privé, que ceux-ci soient confessionnels ou pas. Cette nouvelle forme du Sempama a comme président national, Claude Raharovoatra, et comme secrétaire général, Bodo Ranivoarisoa. En fait, ce sera un organe de pression, de contrôle, et de revendication syndicale qui peut agir sur toute la chaîne hiérarchique des ministères de tutelle, comme l’a expliqué le président national. « Les ministères sont là pour exécuter. Mais nous, en tant que partie syndicale, nous serons l’équivalent du législatif puisque ce sera nous qui allons représenter tous les enseignants du pays en entier. Nos agents vont exister depuis les ZAP, Cisco, jusqu’aux DREN, et pourquoi pas jusqu’au bureau national si c’est nécessaire. Comme cela, les enseignants n’auront plus à se déplacer partout pour leurs revendications, car ce sera nous, à travers nos agents équivalents de ces différents responsables au sein des ministères, qui allons nous en charger», rassure Claude Raharovoatra. C’était à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, le 5 octobre dernier, que cette décision d’élargissement du Sempama a été prise par tous les représentants des enseignants des 22 régions y étaient présents. Quoi qu’il en soit, reste à savoir l’efficacité de cette Confédération.
Arnaud R.