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jeudi, juillet 17, 2025
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Education : Les écoles privées annoncent l’impossibilité d’augmenter les salaires

Les établissements scolaires privés ne disposent pas de moyens financiers pour l
a révision à la hausse des salaires de leurs enseignants, selon Célin Rakotomalala.

La nouvelle hausse du salaire minimum ne sera pas appliquée dans les établissements scolaires privés. Elle devrait s’aligner à la hausse des frais d’écolage, ce qui n’est pas encore envisageable même pour la prochaine année scolaire.

Les réactions fusent de partout après l’annonce de la hausse des salaires. Pour la plateforme de la direction nationale de l’enseignement privé, l’augmentation des salaires est quasi-impossible, selon leur porte-parole, Célin Rakotomalala. « Qui dit hausse des salaires des enseignants dit révision des frais de scolarité. Compte tenu de la conjoncture actuelle, nous ne sommes pas en mesure d’imposer aux parents l’augmentation des frais d’écolage », a-t-il indiqué. D’après toujours ce responsable, les salaires des enseignants dans les grandes villes sont aux alentours de 200 000 ariary, mais ils se situent entre 120 000 ariary et 140 000 ariary dans les périphéries et les localités qui se trouvent à 10 km des zones urbaines. L’effectif moyen des élèves par classe est compris entre 25 et 40 tandis que les écolages varient de 10 000 ariary à 40 000 ariary selon le niveau.

Abandon. La hausse des salaires devrait être effective à partir de ce mois de mai, selon l’annonce faite par le président de la République. Mais qu’en est-il des enseignants ? Ce porte-parole de la plateforme de la direction nationale de l’enseignement privé a réitéré que leurs établissements ne disposent pas des moyens nécessaires pour y parvenir. « La hausse des frais d’écolage est un des facteurs de l’abandon scolaire. Déjà, de nombreux parents éprouvent de la difficulté à payer les frais liés à la scolarisation de leurs progénitures et la situation risquerait d’empirer si nous avançons dans cette voie », renchérit notre source. Ainsi, les enseignants des écoles privées devraient se résigner à s’adapter à leur situation actuelle sauf changement en cours de route.

Narindra Rakotobe

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1 COMMENTAIRE

  1. Comment peut-on prétendre qu’il existerait un salaire minimum dans le pays et d’en fixer le montant alors que les 100000 Ariary mensuels ne sont même pas atteints chez des milliers de salariés, que ce soit dans le formel, comme cet exemple dans l’enseignement; ou dans l’informel par absence d’établissement de fiches de paye et l’incapacité financière de leurs employeurs très souvent ?
    C’est de l’aveuglement ou de la poudre aux yeux ?
    Quoi qu’il en soit, pour les bénéficiaires de cette augmentation il est établi que cela ne suffira pas à affronter la cherté progressive de la vie, le supposé salaire minimum de base étant déjà très insuffisant.
    Tant qu’il existera des disparités dans l’éventail des salaires allant de 1 à 100 ou plus, le taux de pauvreté restera inchangé, s’il ne s’accroît pas.
    Il serait de la responsabilité suprême de modifier ce paradigme dévastateur.

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