Le premier, le directeur régional de l’éducation nationale (DREN). Le second, le chef de la zone d’activité pédagogique. Le troisième, un enseignant. A eux trois, ils travaillent dans la région de Bongolava. Ils sont placés en garde à vue pour abus de fonction et extorsion de fonds. Ces individus sont accusés d’avoir soutiré de l’argent aux maîtres Fram voulant devenir fonctionnaires. En contrepartie, ils n’ont rien entrepris. Leurs victimes n’ont jamais eu de contrat de travail. Mis à part cet acte d’extorsion, des enseignants se plaignent d’être victimes d’intimidations et d’abus d’autorité perpétrés par le DREN. Dans ce sens, des plaintes et des doléances avaient été déposées par des enseignants de Bongolava ainsi que des habitants de la région mais cela était resté lettre morte. Les suspects ont pu s’esquiver parce qu’ils bénéficient de protection haut placée. C’est pourquoi, ils persistent dans leurs méfaits. D’après nos sources, un élu de la localité serait parmi les complices de ces fonctionnaires dans leurs actes criminels. Il aurait été le commanditaire et le cerveau des escroqueries susmentionnées. Deux des suspects arrêtés auraient déjà cité le nom de cet élu durant leur enquête préliminaire. Selon les dernières informations à ce sujet, ces trois fonctionnaires seront traduits devant le parquet ce jour.
Les habitants de Bongolava attendent impatiemment la suite de cette affaire tout en souhaitant que les autorités concernées, en l’occurrence celles du tribunal et du ministère de l’éducation, prennent leur responsabilité pour que justice soit faite.
T.M.
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