
Initialement prévue pour le 02 octobre dernier, la rentrée scolaire dans plusieurs CISCO est une fois de plus repoussée. Ce ne sera pas pour ce 09 octobre.
Mesures d’urgence. Les mesures prises pour faire face à la prolifération de la peste continuent. Outre les campagnes de désinsectisation menées dans les établissements scolaires publics, le maintien de l’arrêt des cours dans neuf CISCO ou Circonscription SCOlaire de la Grande île a été préconisé par le Ministère de l’Education Nationale (MEN). Il s’agit des CISCO d’Antananarivo renivohitra, Antananarivo Avaradrano: ZAP Ankadikely Ouest et Est, ZAP Sabotsy Namehana et ZAP Ambohimangakely ; CISCO Antananarivo Atsimondrano: ZAP Tanjombato, Soavina, Bemasoandro ; CISCO Ambohidratrimo: ZAP Ambohidratrimo, Talatamaty, Antehiroka, Anosiala, Ambohitrimanjaka, Ampanotokana, Mahitsy; CISCO Manjakandrina: ZAP Ranovao ; CISCO Toamasina I; CISCO Toamasina II: ZAP Toamasina Ambanivohitra ; CISCO FENERIVE EST : ZAP Fenerive ville et le CISCO MAHAJANGA I. Les Circonscriptions SCOlaires ont présenté des cas suspects de peste selon les affirmations du centre de riposte à la peste mis en place auprès du MEN. La mesure est valable aussi bien pour les établissements publics que privés. Ce que Fara Hanitra Randrianantoandro, directeur de l’Office Nationale des écoles Privées (ONEP) a tenu à rappeler. « La lutte contre la peste concerne aussi bien les établissements publics que privés. En effet, la peste peut toucher les enfants des écoles privés que ceux des établissements publics », a-t-elle affirmé. Avant d’ajouter « c’est pourquoi, les établissements privés sont invités à prendre les mesures adéquates et nécessaires qu’ils jugent importantes pour faire face à la peste ». Ainsi, selon toujours Fara Hanitra Randrianantoandro « le ministère de l’Éducation nationale invite les responsables des établissements privés à prendre leur responsabilité pour contenir l’épidémie de la peste ».
Grave. La situation est loin d’être maitrisée. Le nombre de personnes qui affluent dans les centres hospitaliers et les dispensaires s’accrut. Il suffit d’aller au Centre hospitalier Anti-Pesteux d’Ambohimiandra (CHAPA) pour comprendre l’ampleur de la situation. Les dernières statistiques
« officielles » émanant du ministère de la Santé publique malgache démontrent que 258 cas ont été enregistrés sur le territoire national. Lit-on dans les mêmes statistiques que « la peste a provoqué le décès de 36 personnes dans tout le territoire national ». La situation dans l’agglomération tananarivienne (Atsimondrano et Avaradrano), fait état de « 128 cas confondus » – suspects, probables, confirmés – et de « 14 décès ». Ladite situation semble loin de rassurer les tananariviens qui commencent, encore une fois, à être sujet à la psychose. Mais qui semble ne pas correspondre à la réalité sur la situation. Avant d’ajouter que « la fille n’a pas pu être prise en main à cause du nombre de personnes présentes à Ambohimiandra ». Par ailleurs, dans la capitale toujours, les moyens de transports publics se font de plus en plus désertés par la population…sûrement pour éviter d’être pestiférée.
José Belalahy