Parallèlement à la mise en place des cantines scolaires dont bénéficient des enfants dans certaines localités du Sud de Madagascar, des actions complémentaires aux cantines ont permis d’avoir de bien meilleurs résultats sur l’état nutritionnel et sanitaire des élèves.
Pas moins de 35 000 élèves du district de Bekily ont vu leur état nutritionnel et sanitaire ainsi que leurs pratiques d’hygiène s’améliorer de manière significative, après la mise en œuvre d’un projet d’éducation nutritionnelle mené par l’Office National de Nutrition (ONN), le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le ministère de l’Education Nationale (MEN) et l’ONG GRET. Il s’agit d’un projet pilote mis en œuvre dans 216 écoles à cantine de Bekily, visant à améliorer l’état nutritionnel, la santé et l’hygiène des élèves et de leurs familles à travers l’intégration de ces thèmes dans le cursus scolaire et des séances de sensibilisation pour les parents.
Implication des parents. Ce projet fait partie d’une plate-forme d’activités complémentaires aux cantines scolaires (fortification des rations en micronutriments, promotion des pratiques d’hygiène, jardins scolaires, etc.) contribuant à l’amélioration de la qualité du programme de cantines scolaires. Chaque trimestre, les élèves ont mis en pratique ces leçons. Les parents d’élèves, également impliqués dans ce programme, participent à des séances mensuelles de sensibilisation, accompagnées de démonstrations culinaires adaptées à la disponibilité locale des aliments pour leur permettre de varier les menus.
Forts du succès de cette phase pilote, les partenaires du projet projettent de le poursuivre dans le district de Bekily et de l’étendre dans des zones où l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité sont les plus importantes, notamment dans le district d’Ambovombe et les zones vulnérables à Antananarivo.
Recueillis par Hanitra R.
