Cela fait maintenant 15 ans que le programme « Education pour tous» ou EPT existe à Madagascar. Et justement, celui-ci est sur le point de marquer ce jubilé. Comme l’a affirmé Hanta Raboanary, secrétaire général de la commission nationale malgache pour l’Unesco, des progrès ont été enregistrés entre 2000 et 2008, en matière d’éducation. «Mais ceux-ci ont soudainement disparu à cause de la crise comme nous l’avons tous constaté. Et l’on a même enregistré le recul de l’éducation pendant ce temps-là», se désole-t-elle. Pour y remédier, des grands défis ont été lancés, entre autres, la prise en charge par le mouvement EPT, de l’éducation à la petite enfance, l’augmentation et l’amélioration du taux de l’alphabétisation à 50% pour les personnes adultes, en particulier les femmes. «Mais cela n’a pas encore donné de grands résultats», poursuit Hanta Rabaonary. Ainsi, selon elle, l’heure est à la prise de responsabilité de l’Etat Malagasy. «Nous constatons maintenant que l’Etat fait des efforts pour l’éducation des enfants malgaches, notamment à travers ces distributions de kits scolaires, ces appuis aux ménages, la réduction du taux d’abandon scolaire pour les enfants, ainsi que le taux de redoublement, etc. Et le plus important de tout cela est la collaboration de la Commission Nationale Malgache de l’EPT (CONAMEPT) avec l’Unesco afin de permettre au pays d’atteindre les objectifs fixés en termes d’éducation dont : l’Education pour tous pour 2015.
Recueillies par Arnaud R.
