Jour J, aujourd’hui, pour les écoliers, collégiens et lycéens de l’enseignement public. C’est, en effet, ce jour, 3 octobre que les élèves retrouveront le chemin de l’école après près de trois mois de vacances.
Les élèves retrouveront les bancs de l’école, à partir de ce jour, jour de la rentrée officielle. Une rentrée sur fond de fronde syndicale, toutefois, car les enseignants réunis au sein de la plateforme des syndicats d’enseignants fonctionnaires et non fonctionnaires, ont déjà annoncé leur intention de boycotter cette rentrée et d’enclencher la vitesse supérieure dans leurs revendications. Ils réclament notamment la révision à la hausse de leurs diverses indemnités, ou tout au moins attendent un geste significatif de la part du gouvernement. « Nous avions formulé une requête pour qu’enfin nos indemnités soient révisées, pour qu’elles soient en adéquation avec les réalités actuelles, mais sur le total de Ar. 500.000 demandé, seulement Ar 10.000 nous ont été accordés pour 2017. C’est une réponse extrêmement offensante pour nous et nous en tirons la conclusion selon laquelle nous sommes une quantité négligeable aux yeux de l’Etat », a déclaré la plateforme syndicale la semaine dernière.
La requête des enseignants a été entendue, assure, de son côté, le ministère de l’Education nationale (MEN), mais l’Etat n’est pas encore en mesure de satisfaire toutes les requêtes des enseignants. Réponse qui ne semble pas avoir calmé les syndicalistes qui ont déjà annoncé qu’ils ne rejoindront pas leurs postes respectifs, ce jour de la rentrée scolaire. Le MEN a, toutefois, assuré que la rentrée aura bel et bien lieu, et que les élèves débuteront leur nouvelle année scolaire le 3 octobre. En d’autres termes, la rentrée se fera avec ou sans les syndicalistes.
Hanitra R.