
Cette plate-forme regroupe actuellement 200 femmes entrepreneures membres si au départ elles n’étaient qu’au nombre de 20 opérateurs.
L’Entreprendre au Féminin de l’Océan Indien (EFOI) vient de présenter son programme d’action pour cette année. Le PNUD s’engage à appuyer à sa mise en œuvre. Au menu, un 1er salon du savoir-faire féminin se tiendra à Madagascar du 22 au 24 mai prochain. « L’objectif consiste à découvrir les innovations apportées par les femmes entrepreneures éparpillées dans tout Madagascar et travaillant dans différents secteurs d’activité. Ce sera également une occasion d’identifier les produits exportables répondant aux exigences du marché international », a expliqué Sylvia Pagès, la présidente nationale de cette Plate-forme, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.
Débouché. En fait, « nous allons effectuer des tournées dans toutes les régions de l’île pour sensibiliser les femmes entrepreneures désirant participer à ce premier salon du savoir-faire féminin avant de procéder à leur sélection. Et celles qui seront sélectionnées bénéficieront des formations sur l’exportation en partenariat avec l’ITBM (International Trade Board of Madagascar) et le Cap Export », a-t-elle rajouté. D’ailleurs, une convention de partenariat entre l’EFOI et l’ITBM a été signée hier. Et c’est à la suite de l’exposition de leurs produits ou services durant ce premier salon du savoir-faire féminin que la plate-forme appuiera les meilleures pour participer au 1er salon du savoir-faire féminin au niveau régional qui aura lieu du 10 au 12 octobre prochain à La Réunion. « Les avantages de participer à cette première manifestation d’envergure régionale permettent entre autres, de trouver des débouchés à leurs produits », a fait savoir Sylvia Pagès.
200 femmes. Dans la même foulée, la plate-forme des femmes entrepreneures lance officiellement le trophée « EFOI Award » national. Toutes les femmes entrepreneures quel que soit leurs secteurs d’activité, de toutes nationalités et de tout âge, et ce, même si elles ne sont pas encore membres de l’EFOI peuvent y participer. « Trois catégories seront récompensées en faveur d’entreprise citoyenne, sociale ou environnementale », a précisé la présidente de l’EFOI. Notons que cette plate-forme regroupe maintenant 200 femmes entrepreneures réparties sur neuf antennes installées dans tout le pays, si au départ elles n’étaient qu’au nombre de 20 opérateurs, soit il y a sept ans de cela. Parmi lesquelles, 20 % d’entre elles ont des activités tournées vers l’exportation.
Navalona R.