
L’année démarre avec une très bonne nouvelle pour Aintsoniony Ranaivomiadana (Miadantsoa) et son équipe. L’EGM se place aujourd’hui au même niveau que tous les instituts supérieurs.
L’Ecole de Guitare de Madagascar (EGM) est officiellement devenue « Conservatoire de musique de Madagascar » (C.Mu.M) ! L’Etat vient de lui attribuer les dispositions nécessaires lui permettant enfin de passer du statut d’école à celui de conservatoire. Une nouvelle qui a été annoncée par son fondateur, Aintsoniony Ranaivomiadana, lors d’une rencontre avec la presse hier : « L’EGM n’est pas seulement agréée, elle est homologuée par l’Etat. Désormais, nous délivrerons un certificat équivalent d’un Bac+2 et dispenserons aussi des formations supérieures à l’issue desquelles sortiront des techniciens supérieurs ». L’EGM, autrement dit, se met au même niveau que tous les autres instituts supérieurs. Ceux qui désirent intégrer le C.Mu.M, devront donc avoir le bac. Outre l’enseignement, la collecte, la conservation et la retranscription du patrimoine musical figurent également parmi les attributions du « Conservatoire de musique de Madagascar » (C.Mu.M).
Un rêve devenu réalité pour le fondateur de l’EGM. Disciple d’Etienne Ramboatiana, virtuose et grand maître de la guitare malgache, Miadantsoa, Aintsoniony Ranaivomiadana de son vrai nom a toujours œuvré pour la promotion et la professionnalisation de l’enseignement de la guitare. Son objectif depuis toujours ? Mettre l’enseignement de la musique à Madagascar au même niveau que celui des instituts existant à l’étranger. En 2005, il se donne donc les moyens et franchit pas à pas les étapes pour atteindre les buts qu’il s’était fixés. Son école s’agrandit. Plusieurs centres se sont ouverts à Antananarivo et en provinces, dispensant un enseignement de haut niveau. L’EGM est devenu membre de la fédération française en 2010. Le cursus suivi est celui des grands instituts français avec un premier cycle, un deuxième cycle et un troisième cycle. Avec plus de 500 étudiants répartis dans tous les centres (dans la Capitale et en provinces), l’institut est devenu une référence. Ce n’était cependant pas encore suffisant. Miadantsoa et son équipe ambitionnaient d’aller toujours plus loin. Il lui fallait relever le niveau, devenir un conservatoire. Un rêve devenu une réalité, puisque les centres EGM sont devenus aujourd’hui « Conservatoires de musique de Madagascar ».
Mahetsaka