
Les progrès réalisés par Madagascar dans la mise en place des mesures correctives seront évalués lors d’une deuxième validation du Conseil d’Administration de l’EITI qui va débuter le 29 décembre 2019.
Trop d’incertitudes ! La pérennité du fonctionnement de l’EITI Madagascar du point de vue technique et financier n’est pas garantie. Raisons pour laquelle, le directeur exécutif de cette entité, en la personne de Rajo Daniella Randriafeno, préfère démissionné de son poste. Le financement destiné à son fonctionnement n’a pu être débloqué qu’au mois de novembre dernier alors que le pays a dû préparer le rapport annuel d’avancement EITI Madagascar 2017 et 2019 depuis le début de l’année. En outre, dans le cadre de la Loi de Finances 2020, le budget de fonctionnement de l’EITI Madagascar qui est prévu à environ 100 000 USD chaque année, n’y était même pas inscrit.
Deuxième validation. Rappelons que Madagascar a été jugé comme ayant réalisé des « progrès significatifs » dans la mise en œuvre de la Norme EITI (International ou l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) à l’issue de sa première validation par le conseil d’administration de l’EITI le 29 juin 2018 à Berlin. Entre temps, ce dernier a convenu que la Grande Ile devait prendre quinze mesures correctives. Et la Grande Ile a été ensuite suspendue de l’EITI. Cette suspension a été levée en mars dernier. Les progrès réalisés dans la mise en place de ces mesures correctives seront évalués lors d’une deuxième validation qui va débuter le 29 décembre 2019. Entre autres, le rapport annuel d’avancement EITI Madagascar 2017 et 2019 a été réalisés par EITI Madagascar y sera présenté.
Priorités. Notons que l’objectif de l’EITI Madagascar est de traduire les principes et les exigences de l’EITI en matière de transparence dans les secteurs pétrolier, gazier et minier, en une norme reconnue et appliquée au niveau national. Cette entité soutient en effet qu’une transparence renforcée dans la gestion des revenus issus des ressources naturelles peut contribuer à réduire la corruption. Et cela fait partie des grandes priorités de l’Etat.
Navalona R.