Avant l’expiration des 48 heures selon l’article 32 du statut de la FMF, le ministère de la Jeunesse et des Sports a convoqué une réunion de médiation et de conciliation à l’endroit des parties prenantes du football au Palais des Sports de Mahamasina. En vertu des dispositions de l’article 3 alinéa in fine du décret 2010-001 du 04 janvier 2010 : « Le ministère en charge des Sports … prend des mesures adéquates pour prévenir tout litige préjudiciable au développement du sport et favorise le règlement des conflits par des mécanismes de conciliation, de médiation et d’arbitrage ». Les présidents de ligues, le président de la Fédération malgache de football (FMF) et les membres du comité exécutif ont été invités lors de cette réunion. Seuls 14 présidents de ligues à savoir Vatovavy-Fitovinany, Vakinankaratra, Melaky, Diana, Analanjirofo, Atsimo-Atsinanana, Atsimo-Andrefana, Bongolava, Atsinanana, Sofia, Amoron’i Mania, Matsiatra Ambony, Anosy et Androy ont répondu présents à cet appel. Le président de la Fédération malgache de football (FMF) et les membres du comité exécutif ne se sont pas rendus à Mahamasina. « Le ministère n’a pas convoqué une assemblée générale élective contrairement à ce qui a été véhiculé, mais, une réunion de conciliation et de médiation à l’endroit des parties prenantes du football malgache. La convocation des électeurs n’est pas du ressort du ministère, mais de la FMF et de la commission électorale nationale » a expliqué Pierre Raherinjanahary, directeur général de la planification et de la coordination. Présents à Mahamasina, les émissaires de la CAF-FIFA n’ont pas participé à la réunion, car ils n’ont pas le pouvoir de participer et de discuter selon leur dire. « On fera un rapport de ce qu’on a vu ici à Antananarivo et à Sambava. Le délai de 48 heures est expiré à 10 heures. Ce n’est pas à notre niveau de trancher » ont fait savoir les émissaires. De leur côté, les présidents de ligues présents à Mahamasina vont envoyer une lettre à la CAF-FIFA pour demander de ne pas sanctionner l’équipe nationale, mais, les responsables qui sont à l’origine de la non-tenue des élections.
T.H