En tout, 204 807 222 Indonésiens ont été appelés aux urnes, hier, pour élire leur Président, leur vice-président, leurs députés, leurs chefs provinciaux et leurs maires. La diaspora indonésienne, comptant environ un million de personnes à travers le monde, a aussi exercé ce droit fondamental par le biais des ambassades, des consulats et autres représentations diplomatiques implantées dans divers pays. Les élections présidentielle et législative les concernent exclusivement. Pour avoir une élection juste, libre et transparente, le gouvernement indonésien a créé le comité électoral à l’étranger ou PPLN. Pour Madagascar , il est dirigé par M. Sukatno. Ce comité a déjà procédé à cette élection depuis lundi dernier, à Tamatave où 46 électeurs sont allés aux urnes, 5 à Fianarantsoa et Mananjary et 41, hier, à Tana, dont le chargé d’affaires en pied M. Benny Yan Pieter Siahaan.
Trois candidats en lice
Pour l’élection présidentielle, les électeurs indonésiens ont eu le choix entre trois candidats : le Général Prabowo Subianto, actuel ministre de la défense, Ganjar Pranowo, ancien gouverneur de la province centrale de Java, et Anies Rasyid Baswedan, ancien gouverneur de Jakarta. Malgré l’immensité du territoire et l’éparpillement de ses milliers d’îles, l’utilisation de la technologie permettra de donner le résultat du scrutin au plus tard après-demain, et le candidat qui aura obtenu la majorité des voix sera le successeur de Joko Widodo.
Le membre de la CENI, Soava Andriamarotafika, le directeur de cabinet de cette commission électorale malagasy et le représentant du ministère des affaires étrangères, ont été invités par le chargé d’affaires pour voir le fonctionnement du système électoral de son pays où le taux de participation lors de la dernière élection s’élevait à 84%, le taux le plus élevé du continent asiatique.
Nary RAVONJY
