C’est, sans doute, le problème qui taraude l’esprit des uns et des autres après le verdict de la HCC, en date du 25 mai dernier et qui souligne, entre autres, ladite tenue d’une élection présidentielle anticipée durant la saison sèche. Effectivement, la Ceni a d’ores et déjà affirmé sa détermination sur ce sujet. D’ailleurs, le 8 mai dernier, elle a proposé trois dates clés selon trois scenarii, dont celle du 29 Août prochain pour le premier tour de la présidentielle anticipée. Ceci lui est donc en quelque sorte, « favorable ». Néanmoins, il est vrai que la HCC requiert « l’organisation d’une élection anticipée (…) selon l’article 8 de la décision n°18-HCC/D3 du 25 mai dernier, mais « sous réserve des possibilités techniques, matérielles et financières réelles ». Justement, le contexte actuel contient quelques péripéties, loin d’être anodines.
Durée de campagne. La loi n°2018-008 sur le régime général des élections et des référendums, laquelle a déjà fait l’objet d’une promulgation, précise que les candidats ont trente jours pour faire campagne. Pour le second tour, cette période est fixée à sept jours. Mais sur ce point, rappelons-le, la HCC a rejeté cette période de sept jours en avançant les arguments selon lesquels « les candidats doivent bénéficier d’un délai raisonnable pour soutenir d’une manière correcte leurs moyens de convaincre l’électorat ; que les électeurs doivent disposer du temps nécessaire pour être éclairé dans leur choix définitif ».
Aina Bovel