Pour l’ancien président de la République et ex-conseiller spécial de la mairesse de Tana, le scrutin du 11 décembre 2024 revêt un enjeu… capital.
« Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina »
C’est un peu l’équivalent en malgache de l’expression « on récolte ce que l’on sème ». L’ancien vice-président laïc de la FJKM connaît certainement ce principe biblique qui dit que « Chacun récolte ce qu’il a semé » (Galates 6 : 7-10). Tôt ou tard. Plus de 15 ans après, Marc Ravalomanana risque de connaître le même sort qu’il a fait subir à d’autres. Pour ne rappeler que le cas de Camille Vital dont la candidature à la mairie de Toliara I a été bloquée par l’ancien président durant son règne. Il avait fait également obstacle à la candidature de Pierrot Rajaonarivelo à l’élection présidentielle de 2006 en empêchant l’avion du secrétaire national de l’Arema d’atterrir à l’aéroport d’Ambalamanasa à Toamasina. Il devait même faire invalider le dossier de l’ancien vice-PM au motif plus ou moins fallacieux que l’autorité ayant légalisé la signature du candidat n’était pas habilitée à le faire.
53.845.600 ariary
Candidat déclaré à la mairie de la capitale, Marc Ravalomanana pourrait également récolter ce qu’il a semé ou essaimé du temps où il était conseiller spécial de la maire et non moins mère de ses enfants. Des dossiers commencent à sortir comme les résultats de l’audit d’Easypark effectué à la fin du mandat de Lalao Ravalomanana à l’hôtel de Ville. Une lettre envoyée par l’adjoint au maire de l’époque au PDG de la société de gestion des parkings de Tana circule actuellement dans le microcosme, avec pour objet, une « Demande de prise en charge des frais de déplacement à l’extérieur » de la mairesse de la capitale et de son conseiller spécial, du 17 au 27 mars 2017 à Copenhague. « En réponse à l’invitation de Copenhagen International Documentary Film Festival » adressée à Marc Ravalomanana à titre personnel. Et non pas en sa qualité de conseiller spécial. Aucune compagnie aérienne n’ayant accepté le bon de commande émis par la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et le paiement au niveau du Trésor public étant impossible, l’adjoint au maire s’est tourné vers Easypark pour trouver 53.845.600 ariary en espèces sonnantes et trébuchantes.
Ampamoaka
L’ « ampamoaka » porte aussi sur la prise en charge des frais de déplacement de l’ancien président et/ou conseiller spécial à Johannesburg en 2016, à Londres en 2018, en France… Sans oublier la remise intuiti personae à Marc Ravalomanana du titre d’ « African leadership magazine person of the year 2017 ». Autant de dépenses qui ne respectaient pas les procédures relatives à la comptabilité publique comme pour la confection des tenues des percepteurs de la CUA, les frais de cocktail, entre autres, à l’occasion de la clôture de session budgétaire du conseil municipal où il était justement question de …budget de la mairie. Cette dernière pourrait, d’après bon nombre d’observateurs, redevenir la vache à lait du propriétaire de Tiko s’il est réélu maire de la ville des Mille.
R.O
Avec ce torchon Rainilainga lâche ses CHIENS et ce journaleux en est le parfait exemple . On n’a pas d’atomes crochus avec Marc Ravalomanana mais ces procédés de bassesse d’esprit sont …. dégueulasses !
oui, vous avez raison, ce n’est rien par rapport au vrai vol et détournement effectués par les mafias
Ok, j’ai compris: Rajoelina n’aime pas la concurrence, donc, c’est un dictateur.
Voila, il etait mal déguisé, enfin il a laissé tombé ses masques.
Et oui c’est un petit dictateur mégalo , mytho et parano ….
Foutaise
L’ opinion est suffisamment mûre.
Il ne s’agit pas de faire du foin. Il s’agit d’éclairer bien que la vérité puisse froisser. Si tant est que les intérêts communs deviennent des priorités pour améliorer le carcan du ghetto où on ne sait plus où mettre ses pieds et comment protéger ses fouilles.
Monsieur Dame ont fait leurs preuves. Les résultats ne sont pas des scoops.
L’opinion est suffisamment mûre.
Il ne s’agit pas de faire du foin ou de la science-fiction. Il s’agit de présenter un tableau brut de décoffrage bien que celui ci puisse froisser des tendances.
Il est temps de faire comprendre à qui veut l’entendre que la vie de ghetto ne peut produire un environnement sain pour un équilibre de développement. Ceci étant une issue de sortie de la pauvreté.
Madame Monsieur, ex édiles, ont fait leur temps, leurs preuves, leur scénario. Merci !
L’ opinion est suffisamment mûre pour la captation.
Il ne s’agit ni de faire du foin ni de la science fiction. Il s’agit d’afficher un tableau brut de décoffrage sans intention de froisser les tendances.
Le sens du bien commun est un itinéraire ; une œuvre de longue haleine qui englobe tous les citoyens soucieux de sortir du carcan de ghetto et du dédale du bordel.
Madame Monsieur, ex édiles, ont fait leur temps, leurs preuves, leur scénario. Merci
L’opinion est suffisamment mûre pour faire la balance. Il ne s’agit ni de faire du foin ni de la science fiction. Il s’agit d’une présentation de tableau brut de décoffrage qui éclaire le chemin des urnes.
Préserver les biens communs est un devoir citoyen. Il s’avère difficile de vouloir sortir de la pauvreté et protéger les ghettos en tout genre.
Madame Monsieur, ex édiles, ont fait leur temps, leurs preuves, leur scénario. Merci
Le COLLABO est tombé du mauvais pied de son lit qu’il est emporté par une impéritie de discernement et ses radotages débiles en sont les preuves ! Ce minable déverse des balourdises incompréhensibles ….
cela prouve qu’il ne s’intéresse qu’au pouvoir, et seulement que ca, il ne pense qu’a lui et ne cherche que son intérêt. Aujourd’hui ou même de nos jour, les jeunes générations, ayant grandi dans un contexte différent, apportent souvent de nouvelles perspectives et des idées innovantes, Les nouveaux dirigeants apprennent de leurs prédécesseurs, tant de leurs erreurs que de leurs réussites. en un mot « l’élève surpasse le maître ». Est la question se pose, Mr Ravalomanana ancien Maire, ancien président et va revenir a son poste d’ancien Maire…comment le définir t-on?
Chaque personne a ses défauts et ses qualités, par rapport aux biens qu’ils ont fait, ces erreurs sont minimes et pardonnables.