La Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) a remis hier, au président de la République, le document consolidé – fruit des différents ateliers organisés par celle-ci, au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Transparence. Une fois de plus, la Ceni a réitéré sa détermination d’organiser des élections démocratiques, libres et transparentes advienne que pourra. En effet, hier, Hery Rakotomanana, président de la commission a déclaré : « L’objet de notre visite se situe au niveau de l’amélioration du processus électoral à travers la remise au chef de l’Etat du document consolidé issu des différents ateliers organisés par la Ceni et le Pnud ». D’après ses explications, ce document regroupe « la stratégie nationale d’éducation et de sensibilisation des électeurs, la stratégie de communication interne et externe de la Ceni et la révision du cadre légal des élections ». A titre de rappel, lesdites recommandations émanent des différents acteurs du processus électoral répartis en cadres de concertation. Justement, sur ce point, Hery Rakotomanana a effectué une précision. «Après cette étape à Iavoloha, les différents cadres de concertation durant les ateliers seront remis sur pied. Il y aura des discussions et des échanges avec la société civile, la société politique et les journalistes », renforce-t-il avant de continuer que « ce sera l’occasion pour la Ceni d’opérer une restitution du document consolidé aux fins de garantir la transparence et d’écarter tout soupçon ».
Révisions. Dans l’objectif de garantir justement des élections justes et transparentes – leitmotiv de la Ceni – des révisions sur le cadre légal y afférent s’imposent. « Pour éviter que les péripéties antérieures ne se reproduisent, cette révision revêt un caractère impératif. D’ailleurs, elle fait partie des recommandations des observateurs nationaux comme internationaux », a lancé le président de la Ceni. Pour Hery Rajaonarimampianina, « un processus électoral démocratique, transparent, inclusif et soutenu par la communauté internationale participe et garantit la stabilité d’un régime ». Notons qu’après cette première phase, « une entité interministérielle sera mise sur pied et va entamer la rédaction des textes concernés. C’est seulement après l’approbation du gouvernement des parlementaires qu’ils auront force de loi », toujours d’après les explications de Hery Rakotomanana.
Aina Bovel