La course à Tsimbazaza est bel et bien partie. Contrairement aux autres écuries, la plateforme pour la majorité présidentielle, l’IRMAR, a déjà presque aligné trois poulains sur la ligne d’arrivée.
Départidéal pour l’Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR). Trois sièges sur les 163 à pourvoir pour les élections législatives du 29 mai sont déjà en poche pour la plateforme pour la majorité présidentielle. La liste définitive des candidats, publiée mardi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), révèle que dans les districts de Sambava, de Lalangina et de Tsaratanana, les listes de la plateforme se présentent sans adversaires.
Caution
Une situation déplorée par l’opposition qui clame depuis l’ouverture officielle du dépôt de candidature que des obstructions ont été perpétrées afin de faciliter la tâche aux candidats de l’administration. En effet, au départ, le Firaisankina a eu comme ambition de couvrir l’ensemble des 120 districts. Les circonstances ont poussé le regroupement à revoir ses ambitions à la baisse. Faute de quittance de paiement de la caution, les candidatures des listes de l’opposition n’ont pas été enregistrées par les Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC). La CENI puis la Haute cour constitutionnelle (HCC) ont ensuite confirmé la décision. Laissant le champ libre à la plateforme pour la majorité présidentielle. En tout cas, s’agissant des polémiques autour de l’état 211 Bis, ou bien le certificat de régularité fiscale, Germain, Directeur Général des Impôts, a voulu clarifier les choses. « Beaucoup de candidats ne se sont pas préoccupés de leur fiscalité durant des années. Ainsi, ils se trouvent en difficulté quand ils préparent leurs dossiers de candidature », a souligné le Directeur Général des Impôts qui a soutenu que « ce sont les impôts durant les trois dernières années qu’il faut vérifier ». Selon ses explications, des candidats de l’administration ont été également confrontés à ce problème.
Ministre
Pour Norbert Mamangy, Justin Tokely, Richard Jean Bosco Rivotiana ou encore Alfred Rakotomaronirina la prochaine course à Tsimbazaza se réduit ainsi à une simple promenade de santé. Norbert Mamangy, député en exercice élu à Sambava, devrait alors rempiler pour un nouveau mandat à l’Assemblée nationale. Son colistier, le ministre Justin Tokely, devrait aussi faire son entrée à Tsimbazaza sans trop de difficultés. C’est aussi le cas de Richard Jean Bosco Rivotiana à Lalangina. Cet ancien ministre du Travail, de la Fonction publique et des Lois sociales n’a pas d’adversaire sur le terrain des législatives. Le même cas est aussi observable à Tsaratanana. Le candidat de la coalition pro gouvernementale Jean Alfred Rakotomaronirina a déjà un siège qui l’attend à Tsimbazaza. Contrairement aux autres candidats, obligés de livrer des rudes batailles, ils peuvent déjà commencer leurs balades… balades des gens heureux.
Julien R.