La tenue des Régionales et des Provinciales n’aurait pas lieu cette année, à bien suivre les explications données hier par le président de la CENI.
La mission de la CENI-T a pris officiellement fin hier. Elle a été marquée par la passation de pouvoir entre le président de la nouvelle CENI Hery Rakotomanana et le président par intérim de la structure de la transition, Ralaiariliva Ndriana Mamy. « La CENI-T a accompli sa mission malgré les difficultés qu’elle a rencontrées pendant ses 3 ans d’existence. », a souligné ce dernier. Avant de rappeler que trois élections ont été organisées par la CENI-T, à savoir les Présidentielles, les Législatives et les Communales. La récente tenue des Sénatoriales a été l’œuvre de la nouvelle structure. « La CENI-T n’aurait pas accompli sa mission sans l’appui des Institutions, de la communauté internationale et de la société civile. », estime Ralaiariliva Ndriana Mamy. La tenue des Communales partielles et l’organisation des Sénatoriales expliquent le retard de la passation de pouvoir entre le président de la CENI et celui de la CENI-T. Les deux structures ont cohabité à Alarobia pendant un certain temps. Et pendant ce temps, deux commissaires électoraux étaient à cheval entre la CENI-T et la CENI, car étant membres de la structure sortante, ils étaient élus dans la nouvelle structure.
Faisabilité à étudier. Officiellement, la mission de la CENI a débuté hier. Interrogé par les journalistes sur la tenue, cette année, des autres élections après les Sénatoriales, Me Hery Rakotomanana a fait savoir que la nouvelle commission électorale va étudier la faisabilité des Régionales et des Provinciales. « Organiser des élections n’est pas chose facile. Il faut va d’abord étudier leur faisabilité », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Les intentions ne suffisent pas. Pour une élection, il faut un cadre juridique et des moyens. C’est pour dire que beaucoup de paramètres sont à tenir compte pour l’organisation des Régionales et des Provinciales. » D’après nos sources, le pouvoir en place pourrait mettre en veilleuse les dispositions constitutionnelles prévoyant la mise en place des provinces et des régions. Pendant ce temps, les chefs de région restent des personnalités désignées et il n’y aura pas de chefs de province ni de conseillers provinciaux. Par ailleurs, après les Sénatoriales, la nouvelle CENI n’aura d’élections à organiser qu’en 2018.
R. Eugène
