
Plusieurs quartiers de la capitale ont encore une fois, vécu, hier, sans électricité. Ankorondrano, Ivandry et les environs, Ankadifotsy, Ambatomitsangana, et les alentours, figurent, entre autres, parmi les localités les plus touchées, puisque la coupure survenue dès l’aube a duré plus de douze heures. Les habitants des quartiers comme Itaosy ont également été privés d’électricité depuis lundi soir jusqu’à hier en milieu de journée.
Délestage ? Coupure ? Panne ? Peu importe, aux yeux des consommateurs, la dénomination attribuée à cette interruption de l’alimentation en électricité, puisque le résultat est le même : l’arrêt de certaines activités professionnelles exigeant l’usage du courant électrique, les produits périssables impossibles à conserver et qui partent à la poubelle, les heures d’obscurité, les révisions et les devoirs, puis les dîners à la bougie, bien loin du charme des chandelles quand la coupure survient le soir. Ni lumière, ni radio, ni télévision, ces médias étant les plus à proximité des Tananariviens, et par conséquent, pas d’information ni de divertissement via la petite lucarne ; les téléphones, ordinateurs et autres tablettes impossibles à recharger chez soi ; les fers à repasser et les cuiseurs auxquels il va falloir renoncer… Ce ne sont là qu’un petit aperçu des désagréments subis par les abonnés de la société de distribution d’eau et d’électricité lorsque surviennent ces coupures aussi contreproductives que démoralisantes à force d’être récurrentes. La raison évoquée, pour celle d’hier, serait un problème lié au ravitaillement en carburants. Rien de bien rassurant pour le Tananarivien, en cette période de veille des fêtes, puisque ce n’est pas la première fois qu’il fait les frais de tels approvisionnements défaillants.
Hanitra R.