
Il faut que les Malgaches attendent jusqu’à la fin de cette année pour que le délestage économique soit complètement éradiqué, selon le Ministre de l’Energie, Richard Fienena.
Le délestage économique qui prédomine à l’heure actuelle pratiquement dans tout le pays ne pourra effectivement se terminer que vers la fin de cette année. C’est ce qu’on peut dire suite aux affirmations du Ministre de l’Energie, Fienena Richard, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’énergie qui s’est tenue à la centrale hydroélectrique d’Antelomita, hier. « Avec l’aide des nouveaux membres du Conseil d’Administration de la Jirama, nous au niveau de mon département, sommes en train de mettre en place des solutions durables qui pourront aider à éradiquer une bonne fois pour toute ces délestages. Il faut savoir souffrir pour avoir un bon résultat », a-t-il déclaré. Avant de dire: « Nous avons tous vu qu’à partir de 2011, l’Etat a fait en sorte de subventionner la Jirama pour les carburants. Mais où en est la situation actuellement? Ces délestages ne sont toujours pas éliminés. D’où la nécessité de chercher des solutions durables au lieu de dépendre de ces machines qui ne font que bouffer d’autres énergies ». Cependant, les subventions ne vont pas être immédiatement interrompues, selon toujours le Ministre. « Car pour le moment, cela s’avère être la seule solution pour au moins régulariser ces délestages. Mais dès maintenant, tout le monde devrait se préparer à faire preuve de compréhension », dit-il. Et le chemin qui mène à la vérité des prix ne s’avère pas non plus une solution efficace pour le numéro un de l’énergie. « Est-ce la solution pour les Malgaches qui ont malheureusement encore un faible pouvoir d’achat ? », s’est-il demandé. En tout cas, ces affirmations ne vont pas pour autant ravir la population, en particulier les opérateurs économiques, surtout en raison des énormes pertes que les délestages peuvent provoquer. La situation risque ainsi d’être compliquée surtout que le ministre en question vient justement d’être limogé hier-même.
Arnaud R.