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mardi, juillet 9, 2024
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Électricité : Les coupures de courant s’intensifient

Délestage et coupures d’eau perdurent

Plusieurs quartiers d’Antananarivo ont été privés d’électricité pendant plusieurs heures hier. Une coupure qui a duré quatre heures d’affilée.

Les coupures de courant sont de retour , aussi bien de jour que de nuit. Outre les travaux interminables menés par la compagnie d’eau et d’électricité et qui ont déjà fait l’objet d’une annonce sur leur page Facebook, une panne technique a également engendré l’arrêt de trois groupes à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka causant la perturbation de l’approvisionnement en électricité sur le RIA (Réseau interconnecté d’Antananarivo). Qu’il s’agisse de délestage ou de petite coupure, peu importe son appellation, les abonnés de la Jirama sont à bout et ne manquent pas d’exprimer leurs frustrations sur les réseaux sociaux. «Les programmes de coupures ne sont pas respectés. Quelquefois la nuit, quelquefois l’après-midi, quelquefois le matin. Nous payons déjà assez cher l’électricité mais malgré cela, la Jirama n’a aucune considération pour ses clients», témoigne un usager. C’est un cas qui est loin d’être isolé puisque de nombreux abonnés, qu’ils soient des entreprises ou des particuliers, ont subi de grosses pertes suite à la coupure intempestive de l’électricité.

Eau

L’approvisionnement en eau potable a également connu des perturbations puisque les stations de production d’eau utilisant des suppresseurs fonctionnent à l’électricité . Bien que l’eau soit un besoin vital pour la population , son prix est de plus en plus inaccessible dans certains quartiers. Plusieurs quartiers d’Alasora sont privés d’eau depuis plusieurs mois. Le maire de cette commune a tiré la sonnette d’alarme en informant que le prix du bidon de 20 litres d’eau coûte actuellement 1500 ariary contre 50 ariary auprès de Kolorano. A Andraisoro, cela fait déjà plusieurs mois que le robinet est à sec. Les habitants des fokontany d’Alasora et Miadana sont contraints de s’approvisionner à Ankadindratombo. «Je quitte la maison le matin, le robinet est à sec. En rentrant le soir, c’est toujours pareil. L’eau est indispensable dans notre quotidien mais elle coûte cher». Les dépenses des ménages alloués à l’eau potable ont connu une hausse sans compter la rémunération des porteurs d’eau les contraignant ainsi à limiter les besoins journaliers. 

Narindra Rakotobe

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