
Alors que les prochaines journées des éliminatoires de la CAN se tiendront dans quelques jours, la situation se complique. La crise sanitaire, mais également l’agitation politique en Côte d’Ivoire inquiètent Nicolas Dupuis. L’élection présidentielle du pays a eu lieu ce samedi, une journée qui a été marquée par des incidents. Plusieurs jours en avance, les opposants avaient fait appel à la désobéissance. « Il faut attendre le résultat des urnes. Le problème, c’est qu’il en faut du temps pour que les résultats soient dévoilés. Et nous allons arriver au jour-J du résultat, bien évidemment. Donc, ça fait peur ! Je ne veux pas emmener mes joueurs dans un traquenard. Et je n’ai pas envie d’y aller non plus », a confié le coach sur la RFI. « Qui pourrait assurer notre sécurité si le Secrétaire général de la présidence, lui-même a été mitraillé ? », s’interroge-t-il. Le coach a ainsi officiellement demandé à la Confédération africaine de football (CAF) de reporter ce match aller, qui était prévu à Ebimpé le 12 novembre.
Le comité mixte en charge de l’organisation au sein de la Fédération malgache de football (FMF) avait également sollicité cette instance continentale d’examiner la circonstance. En effet, après la décision de re confiner la France, 17 joueurs sur 25 sélectionnés qui évoluent dans les championnats français se sont vus dans l’incapacité de rejoindre le rassemblement. Ainsi, la Fédération française de football a pris la décision de suspendre les compétitions des Ligues, des Districts, des championnats nationaux du National 3, du National 2, de la D2 féminine, des Coupes de France masculine et féminine, et des championnats nationaux de jeunes jusqu’au 1er décembre. Quatre joueurs des Barea William Gros, Melvin Adrien, Alexandre Ramalingom, Zotsara Randriambololona évoluant en N2 française sont concernés et déjà privés de compétitions depuis la fin de la semaine. La balle est donc dans le camp de la CAF.
Recueillis par Manjato Razafy